Le blocage que connaît la formation du gouvernement entame son troisième mois. Sans une intervention royale, l’impasse est appelée à s'inscrire dans le temps. Aucune autre force politique n’est en mesure de rapprocher les positions tranchées de Benkirane et d'Akhannouch.
L’article 42 de la constitution est à nouveau brandi comme solution pour dépasser le blocage que connaissent les consultations pour la formation du gouvernement Benkirane III. De leur côté, les PJDistes s’accrochent à l’application stricte de l’article 47 de la loi fondamentale. Détails.
A l’approche du 60e jour des consultations lancées par Abdelilah Benkirane après sa nomination par le roi Mohammed VI pour former le prochain gouvernement, les partis politiques tiennent à éclaircir leur position en jetant la responsabilité aux autres. Après les propos d’Aziz Akhannouch, patron du Rassemblement national des indépendants (RNI), Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire a,
Après avoir tiré à boulets rouges sur les Frères musulmans en Egypte, Ahmed Raissouni revient avec de nouvelles déclarations sur la politique interne du Maroc. Dans une interview accordée à un média arabe, le religieux parle de la relation de son parti, le PJD, et le Mouvement unicité et réforme avec les tenants du "Tahakoum" et minimise le blocage que connaissent les consultations pour la formation du gouvernement Benkirane
Hier soir, Benkirane a tenu à rassurer Chabat et les siens quant à leur participation dans le tour de table du prochain gouvernement. En plus de sa présence à une conférence organisée par la Balance, le PJDiste a ajouté des paroles à même de conforter Chabat dans son choix de s’allier avec les islamistes.
Le 10 octobre, le roi Mohammed VI désignait Abdelilah Benkirane pour former un nouveau gouvernement. Cela fait 50 jours que les consultations sont au point mort. Un retard appelé à s’aggraver davantage. L’entrée dans la deuxième phase des négociations est suspendue à la tant attendue réunion entre Abdelilah Benkirane et Aziz Akhannouch.