Barack Obama tend une nouvelle fois la main au monde arabe. En plein «printemps arabe», le président américain a annoncé la mise en place d'une aide économique pour soutenir les transitions démocratiques dans les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, à commencer par l’Egypte et la Tunisie.
18 226 citoyens marocains résidents en Libye, Egypte, Tunisie, Côte d’Ivoire, Bahreïn et Japon, ont dû regagner le Maroc, à cause de la situation difficile dans ces pays. 14 926 d’entre eux, auraient été rapatriés avec l’aide du gouvernement marocain, selon le ministère en charge de la Communauté marocaine à l’étranger (MCCME), contacté par nos soins. 200 ressortissants
Les dépenses liées au rapatriement des Marocains résidant dans les pays en crise ont atteint 100 millions de DH le 31 mars 2011. L’État n’aurait cependant pas fini de mettre la main à la poche.
Selon une récente étude, l’Afrique serait le continent présentant la plus importante augmentation d’utilisateurs du réseau social Facebook, sur les six derniers mois. Les pays d’Afrique du nord participent fortement à cette croissance.
Pour les travailleurs marocains d’Espagne, sans réformes, le Maroc n’échappera pas au vent de révolte qui souffle actuellement sur le monde arabe. C’est ce qui ressort entre autres, d’un communiqué de l’Association des travailleurs immigrés marocains d’Espagne(ATIME).
Les soulévements qui touchent actuellement le monde arabe et particulièrement l'Afrique du nord n’ont pas que des répercussions politiques. Le sport en est également touché. L’Algérie et l’Egypte auraient demandé à la CAF de reporter les deux matchs prévus pour mars prochain dans le cadre des éliminatoires pour la CAN, dont le choc Algérie-Maroc prévu pour le 27 mars prochain.
Avant de rencontrer le nouvel ambassadeur marocain à Madrid, la ministre espagnole des Affaires étrangères s'est exprimée sur les révoltes en Egypte, la révolution du Jasmin, et le risque de voir des affrontements semblables au Maroc.
Le Maroc risque d’être dégradé par la Standard & Poor’s (S&P). Après la Tunisie et l’Egypte, les agences de notation estiment que le Royaume n’est pas à l’abri de ces troubles qui embrasent les pays du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord (région MENA), bien qu’il soit exposé à «moindre mesure» à des possibles révoltes.
Craignant une éventuelle contagion après la révolution tunisienne, les pays du Maghreb se sont précipités sur les marchés mondiaux et notamment français. Ils achetent en quantité importante les produits agricoles et en particulier le blé, l’orge et le maïs. Avec des prix déjà en hausse suite aux mauvaises récoltes dans certaines régions du globe, cette ruée vers le blé