Le nouveau rapprochement entre le Maroc et l’Egypte inquiète le pouvoir algérien au point que Ramtane Lamamra a téléphoné à Sameh Choukri, quelques heures seulement après les entretiens entre Mohammed VI et Al Sissi.
48 heures après la visite de Sameh Choukri au Maroc, le ministère égyptien de la Culture est contraint de sortir de sa torpeur pour publier, aujourd’hui, une mise au point sur le journaliste qui attaquait Mohammed VI en décembre dernier. Détails.
Il serait désormais très difficile d’entendre un média officiel marocain traité Al Sissi de «leader des putschistes». La page semble tournée. Le Maroc par la voix de son ministère des Affaires étrangères appuit «la révolution du 30 juin 2013». Celle qui avait permis la destitution de l’ancien président Mohamed Morsi en échange d’un soutien du Caire à son
Une nouvelle date est annoncée pour la visite du chef de la diplomatie égyptienne au royaume. Un déplacement qui devrait apaiser les relations entre les deux pays en vue de retrouver non pas l’embellie des années Sadat ou Moubarak mais au moins le niveau prévalant avant que Al Sissi ne soit qualifié de «leaders des putschistes» par un média officiel marocain.
Le ministre de la Communication est revenu sur la crise maroco-égyptienne. Le ministre, lisant un texte minutieusement préparé, a insisté sur les liens unissant les deux peuples. Un discours qui n’est pas sans rappeler celui consacré aux relations avec l’Algérie. Durant son intervention, El Khalfi a évité de qualifier Al Sissi de président de la république.
Relayant des commentaires égyptiens accusant les Frères musulmans d’être derrière la crise avec Rabat, le PAM, USFP, Istiqlal et UC pointent du doigt la responsabilité du PJD.
Cinq jours après qu’Al Oula et 2M aient présenté Abdelfattah Al Sissi en tant que «leader des putschistes», l’ambassadeur du royaume dans ce pays arrive à Rabat. Le silence du ministère des Affaires étrangères laisse la porte ouverte à toutes les interprétations y compris le rappel. En Egypte, les médias locaux, n’ont pas encore reçu l'autorisation de commenter ce départ.
Le chef de la diplomatie égyptienne a une nouvelle fois endossé son uniforme de sapeur-pompier en téléphonant à Salaheddine Mezouar. La dernière fois que Sameh Choukri a été contraint de jouer ce rôle remonte à quelques mois. C’était lors de l’affaire de la journaliste Amany Al Khayat en juin 2014.