Entre marginalisation, recherche d’une société meilleure ou d’une reconnaissance de leur identité religieuse, les motifs de départ des djihadistes, français en l’occurrence, sont multiples. Car tous n’ont pas le même objectif.
Pour mieux comprendre le cheminement des pensées chez les jihadistes radicalisés, un groupe de chercheurs à Barcelone a examiné le cerveau d’Espagnols originaires du Maroc. Leur enquête conclut que l’extrémisme violent dans le cas des groupes islamistes peut être lié à l’exclusion sociale.
Auteur d’une thèse sur l’Etat islamique et les motivations des départs vers les zones de guerre, Montassir Sakhi estime que les politiques de déradicalisation en France ne sont pas adaptées à la réalité du terrain. Il déplore également l’approche disciplinaire qui a été privilégiée au lendemain des attentats de 2015.