Dans une lettre adressée au chef du gouvernement, le CNOM dit vouloir «attirer l’attention» sur la situation des cliniques et des cabinets médicaux suite à l’état d’urgence sanitaire. Ces médecins demandent ainsi des «solutions efficaces» pour bénéficier «d’exonération et de facilités fiscales» afin de pouvoir rester ouverts.
Alors que certains médecins ont fermé leurs cabinets dans des villes marocaines, dans un contexte d’état d’urgence sanitaire, le président du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), Dr. Mohammadine Boubekri, assure que «quiconque ferme volontairement son cabinet s'expose à des sanctions».
Sur les soixante médecins, généralistes et spécialistes, que Yabiladi a contactés de manière aléatoire dans six grandes villes marocaines, dix-neuf seulement nous ont répondu. Les autres, au nombre de 41, sont restés injoignables.
Au Maroc, plusieurs initiatives lancées cette semaine visent désormais le staff médical, mobilisé sur le front et au chevet des personnes malades. Des entreprises proposent ainsi de les héberger ou de leur fournir des repas à titre gracieux.
Après quatre décennies d'existence, le RNI s’ouvre sur de nouvelles catégories professionnelles longtemps oubliées par le parti. Ingénieurs et médecins viennent composer une petite armée de hauts fonctionnaires qui permet à la Colombe de peser sur la gestion de ministères qu’il ne dirige pas pour l’instant.
Le Dr Zouhair Lahna a annoncé, hier sur sa page Facebook, qu’il suspend toutes ses activités bénévoles au Maroc. Il se dit excédé et épuisé par un système humiliant et injuste envers les plus démunis et déplore l’absence de volonté des autorités pour pallier les dysfonctionnements qui gangrènent le secteur de la santé au Maroc.