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Maroc : Les médecins ayant fermé leurs cabinets en pleine pandémie doivent se justifier

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Photo d'illustration / DR.
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Le Conseil régional de l’Ordre des médecins (CROM) à Casablanca-Settat rappelle à l’ordre le corps médical du secteur privé. Son président, Dr. Abldekrim Zoubaidi, s’est en effet adressé aux concernés par écrit, leur rappelant que tout praticien qui décide de fermer son cabinet, pour une raison ou pour une autre, devra d’abord faire une demande manuscrite pour explique le motif de fermeture.

L’Economiste rappelle que «cette demande doit comprendre le numéro personnel et le mail du médecin, son adresse personnelle et la copie de sa Carte d’identité nationale (CIN)». Par ailleurs, «la réouverture du cabinet nécessite une demande écrite. Cette dernière est soumise à l’accord préalable de la commission de l’exercice médical du CROM».

Le courrier du CROM interpelle les médecins de la région qui ont fermé leurs cabinets durant l’état d’urgence sanitaire liée au coronavirus, sans prévenir les instances responsables du secteur.

Jeudi dernier, Yabiladi avait effectué un testing aléatoire dans six grandes villes marocaines, où cinq généralistes et cinq spécialistes ont été appelés au hasard. Sur un total de 60 médecins entre Rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger et Agadir et Fès, 19 seulement étaient joignables et reçevaient des patients, notamment les cas les plus urgents. Contacté le lendemain par Yabiladi, le président du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), Dr. Mohammadine Boubekri, avait assuré que «quiconque ferme volontairement son cabinet s’expose à des sanctions».

A la veille de l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, le CNOM a d’ailleurs rappelé, dans un premier communiqué, les articles qui incitent les médecins à rester mobilisés en cas de crise : l’article 40 de la Constitution et l’article 44 du Code de déontologie des médecins. Un deuxième communiqué à suivi, sous forme de fiche de recommandations pour «gérer le cabinet, l’espacement des rendez-vous, la distance entre les patients, car condenser les malades dans une salle d’attente est un facteur de risque».

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