Face à une nouvelle vague de propagation du nouveau coronavirus et l’afflux massif vers les structures hospitalières dédiées, deux associations de professionnels de la santé au Maroc ont proposé une réorganisation des soins et des critères d’admission.
Le Maroc sort peu à peu de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus. Mais le personnel hospitalier, qui a été en ligne de front, n'a vu aucune amélioration matérielle. En plus de leur sacrifice, leurs salaires ont été ponctionnés comme ceux de tous les fonctionnaires.
Les ministères de l'Intérieur et de la Santé ont récemment décidé de regrouper tous les malades actifs de la Covid-19 dans des hôpitaux de l'armée à Benslimane et Ben Guerir. Le docteur Al Mountadar El Alaoui, secrétaire national du Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) décrypte pour Yabiladi ce changement de cap.
Mobilisés en première ligne contre la pandémie du nouveau coronavirus, les médecins du secteur public ont dénoncé des restrictions de déplacements dont certains font face, surtout ceux dans les zones reculées. Ils appellent aussi à l’abolition d’un décret les obligeant «travailler jour et nuit», faute de remplaçants.