Selon l'AMDH, la répression policières des manifestations pacifiques a tendance à augmenter. Dimanche, trois manifestations du Mouvement du 20 février ont été réprimées à coups de matraques, de nombreux militants ont été blessés. Selon l'association, près de 100 personnes seraient aujourd'hui emprisonnées au Maroc pour des raisons politiques.
Après trois jours de calme précaire à Laâyoune, les pro-Polisario ont repris la cadence de leurs manifestations. Samedi, ils ont réussi a drainé un nombre plus élevé de participants par rapport à de précédentes contestations. Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues. La mobilisation des indépendantistes continue, ils se préparent à commémorer les dates du 10 et du 20 mai 1973.
Saïd Fareh, le substitut du procureur du Tribunal de première instance de Midelt, accusé par Moulay Hicham Himmi, jeune carrossier, de l’avoir humilié, a été suspendu, hier, de ses fonctions de magistrat. Un véritable soulagement pour l’AMDH qui se bat depuis mi-février pour que le magistrat soit convoqué au tribunal.
Dimanche, le mouvement pour les droits des Amazighs au Maroc a organisé plusieurs manifestations. Deux d’entre elles ont été empêchées par la police qui n’a pas hésité à arrêté les manifestants. La troisième a Rabat a pu avoir lieu.
Le procès des détenus de Marrakech aura lieu le 7 janvier. Ils sont douze, dont deux mineurs, tous poursuivis en état d’arrestation. Mardi, une marche des mères des prisonniers et un sit-in du Mouvement du 20 février ont subi le même sort : la dispersion.
Ce pays est magique. Sa magie réside dans le fait qu’il recèle nombre de phénomènes fort contradictoires, mais qui, dans l’ensemble produisent le Maroc actuel. Cette magie a encore frappé aujourd’hui : En voulant intervenir pour arrêter des agents des forces de l’ordre qui tabassaient sauvagement des diplômés chômeurs, un parlementaire du PJD s’est fait rudement tabasser et humilier à son tour.
Aujourd'hui, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé aux marches de soutien pour Gaza à Rabat et Casablanca. Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane était en tête de cortège en compagnie d'autres ministres et de Khalid Sefiani, coordinateur du Groupe d'action marocain de soutien à l'Irak et à la Palestine, un des organisateurs de la marche à Rabat. Notre équipe était présente à
Avec un retard de quelques jours, une marche sera organisée le dimanche 25 novembre à Rabat en signe de solidarité avec Gaza. Une marche que pourrait sécher l’association Al Adl Wal Ihssane.