Le mouvement de contestation lancé le 20 février ne faiblit pas. Le rendez vous mensuel des manifestants a encore réuni plusieurs milliers de personnes au total, hier, dimanche 24 avril, au Maroc, au Québec, en France, en Belgique et en Italie.
Après le 20 février et le 20 mars, le Maroc vit ce dimanche 24 avril, sa troisième journée de manifestations au niveau national, à l’appel du Mouvement du 20 février. Suivez les marches en direct.
Les manifestations se poursuivent au Maroc. Des milliers de personnes sont encore descendues ce week-end dans les rues de certaines villes du royaume pour exiger des réformes politiques et sociales. Le Mouvement des jeunes du 20 février, toujours à l’origine de ces manifestations, a été approché par le Commission consultative sur les réformes constitutionnelles pour une rencontre «informelle».
En affichant le slogan «le peuple veut faire tomber la tyrannie», le mouvement du 20 février, a tenu, mercredi 16 mars, lors d’une conférence de presse, à dénoncer les violents événements survenus, dimanche 13 mars, à Casablanca, avant d’annoncer la prochaine marche prévue dimanche 20 mars, à Casablanca.
Le Mouvement du 20 février maintient la pression sur le gouvernement. Si le prochain grand appel à manifester est bien pour le 20 mars, de nouveaux rassemblements ont eu lieu notamment à Casablanca et Rabat, dimanche 6 mars. Des Marocains de Paris ont manifesté leur soutien devant l'ambassade près du Trocadéro. Mais la pression est aussi inverse : la présence policière était une nouvelle fois importante au Maroc. Selon des
Une manifestation sous le thème de la cohabitation intercommunautaire réunira ce samedi les habitants de la municipalité de Salt en Catalogne (nord-est de l’’Espagne). Elle intervient une semaine après des altercations sérieuses entre la police locale et des immigrés. Ces altercations avaient pour point de départ la chute mortelle d’un jeune marocain qui tentait d’échapper à la police.
Un réflexe ? Un excès de zèle ? Ou la tentative de surfer sur la vague des manifestations en Algérie et en Tunisie pour attirer le lecteur sur un fait plutôt anodin ? L'Express a intitulé «Révolte au Maroc» une photo d'une manifestation des diplômés chômeurs à Rabat. Mais des commentaires ont rapidement dévoilé le titre comme «racoleur», et le journal a pédalé en
A Rabat, les diplômés chômeurs manifestent régulièrement pour protester contre leur situation difficile sur le marché de l'emploi. Et ils n'ont pas peur. La police n'est pas toujours tendre, et un coup de matraque est vite attrapé. Pour prendre ce risque régulièrement, il faut être courageux... Mais les policiers aussi font preuve de courage parfois.
En règle générale, quand on est arrêté fumant du cannabis, on écope d'une amende ou d'une peine de prison. Pour Fodail Aberkane, les conséquences étaient beaucoup plus graves, car après des altercations avec la police, il mourra après avoir été torturé en prison. C’est ce qu’on apprend d’un observateur de France 24, qui a rapporté les faits sur le site de la chaîne.
Du 13 au 18 juillet prochains, le Maroc accueillera les premiers Jeux africains de la jeunesse (JAJ). Mieux qu’une grande fête sportive, cette manifestation sera aussi une répétition générale avant les Jeux olympiques de la jeunesse, qui se tiendront en août à Singapour.