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Grand Angle

Maroc : La répression des manifestations pacifiques augmente

Selon l'AMDH, la répression policières des manifestations pacifiques a tendance à augmenter. Dimanche, trois manifestations du Mouvement du 20 février ont été réprimées à coups de matraques, de nombreux militants ont été blessés. Selon l'association, près de 100 personnes seraient aujourd'hui emprisonnées au Maroc pour des raisons politiques.

Publié
archives/DR
Temps de lecture: 3'

Après des mois de relative tranquillité, les militants du Mouvement du 20 Février (M20F), descendus dans les rues, dimanche 26 mai, comme de coutume, ont été accueillis à coups de matraques et dispersés par les forces de sécurité à Rabat, Casablanca et près d’Al Hoceima. «Depuis le début de l’année, il y a une augmentation de la répression policière des manifestations pacifiques», indique, aujourd’hui, mardi 28 février, Youssef Raissani, membre du comité de suivi des organisations de soutien au Mouvement du 20 février de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH).

Au moins 23 personnes ont été blessées à Rabat dont des membres âgés de l'AMDH, mais aucun militant n’a été arrêté, indique l’Association Marocaine des Droits humains AMDH, lors d’une conférence de presse, hier, lundi 27 mai, rapporte l'AFP. «A Rabat, la manifestation était organisée en plein centre à Bab El Had, les forces de l’ordre sont arrivées et ont joué de la matraque. Je sais que Abdelhamid Amine [ex-président de l'AMDH, ex-syndicaliste, opposant historique au Makhzen, ndlr] a été roué de coups», raconte Rachid Habab, membre de la coordination de Casablanca du Mouvement du 20 février et membre du Parti Socialiste Unifié (PSU).

100 prisonniers politiques

Au total, selon l’AMDH, près de 100 personnes peuvent être aujourd’hui considérées comme des prisonniers politiques. «22 étudiants de l’Union Nationale des étudiants Marocains (UNEM) sont emprisonnés à Fès, d’autres sont retenus à Marrakech, à Meknes, à Rabat, à Al Hoceima ... pour avoir participé à des manifestions, sans oublier les prisonniers politiques sahraouis, notamment, après le procès de Gdeim Izik», énumère Youssef Raissani.

Les militants sont souvent accusés de délits criminels, comme la possession de drogue, pour masquer leur militantisme, a déclaré Mohammed Sadkou, membre de l’AMDH, lundi. Les autorités ont réalisé que ces procès nuisent à leur image en tant que pays qui respecte les droits de la personne, alors elles ont commencé à juger des militants dans le cadre de procès criminels», a précisé l’avocate Naima El Guellaf.

Benkirane plaide l'ignorance

Interrogé dans l’émission Internationales, sur TV5 Monde, en février, Abdellilah Benkirane avait été interpelé par un journaliste sur les prisonniers politiques du M20F. «Je ne pense pas […] qu’il y a un seul jeune févrieriste qui est là parce qu’il appartient le 20 févier. Ce que je vous dit ce sont les informations que j’ai. Maintenant, pour quelles raisons ils sont là bas [en prison], comment ils ont été pris … Est-ce que vous pouvez affirmer que c’est parce que l’un d’entre eux avait dans sa poche un truc de cannabis ou parce qu’il fait parti du 20 février ? Il n’y a que la justice [pour pouvoir trancher] et elle est absolument souveraine !», avait-il répondu.

Devant l’insistance des journalistes, il plaide l’ignorance mais avoue à demi-mot que le cas du rappeur Lhaqed, membre du M20F relevait bien d’une décision politique. «Je sais que ça doit se faire un peu partout dans le monde, mais moi comment voulez vous que je puisse juger. Pour moi en tant que chef du gouvernement, ce sont des gens qui ont été pris par les services, je ne vais pas aller pour faire l’enquête moi-même ! […] Bien sûr qu’on a des doutes parfois quand on entend quelqu’un chanter quelque chose qui dépasse un peu les limites. Après on a des doutes, mais qui va trancher ses dossiers ?, interrogeait-il, avant de conclure, Il y a 5 ans cette discussion [l’interview sur la question des prisonniers politiques au Maroc, ndlr] n’aurait jamais pu avoir lieu. Aujourd’hui, nous le faisons, le 20 février descend encore dans la rue et personne n’empêche les gens de descendre.» Preuve a été faite, dimanche, qu’il n’en était rien.

Une démocratie ne s'acquiert pas du jour au lendemain.
Auteur : Chibani2
Date : le 30 mai 2013 à 09h26

Il faut plusieurs révoltes du peuple pour que l'État devienne démocratique.
Prenez tout simplement l'exemple sur la Suisse,il lui a fallu des siècles pour qu'elle devienne démocratique et c'est une des plus anciennes démocratiques du monde.
Alors,pour nous Marocains,Tunisiens,Lybiens,Syriens,Egyptiens etc.. et tous les pays Africians à l'éxception de l'Afrique du Sud,nous avons encore du chemin à faire.

GRAND EMPRIRE OUI MAIS DES SPOLIEURS ET DES AUTOCRATES COMME TOUS LES SEIGNEURS.....
Dernière modification le 30/05/2013 09:28
LE MAROC EST UN ANCIEN GRAND EMPIRE
Auteur : MOROCCAN 68
Date : le 30 mai 2013 à 09h14
Au Maroc on n'aura jamais le problème de la Syrie ou autre .
Le Maroc est une vieille nation et un très vieux pays ou Etat nation .
Nous faisons parti des plus vieux pays du monde ,peut être le plus vieux pays au monde .
Une guerre civile au Maroc impossible , aucun marocain ne la désir .
Des révoltes contre les proches du Roi ,cela est possible ,car les gens n'ont plus rien à perdre .
IL faut que le Roi chasse les vautours qui l'entourent .
Le peuple marocain a besoin d'écoles ,d'universités et du travail
LE MAROC EST ANCIEN GRAND EMPIRE
Auteur : MOROCCAN 68
Date : le 30 mai 2013 à 09h10
Au Maroc on n'aura jamais le problème de la Syrie ou autre .
Le Maroc est un vielle nation et un très vieux pays ou Etat nation .
Nous faisons parti des plus vieux pays du monde ,peut être le plus vieux pays au monde .
Une guerre civile au Maroc impossible , aucun marocain ne la désir .
Des révoltes contre les proches du Roi ,cela est possible ,car les gens n'ont plus rien à perdre .
IL faut que le Roi chasse les vautours qui l'entourent .
Le peuple marocain a besoin d'écoles ,d'universités et du travail .
Attention au pire
Auteur : Goatoz
Date : le 29 mai 2013 à 21h45
ça finira comme en Syrie dans peu de temps si les libertés individuelles sont bafouées...après ça sera trop tard !
Confrérie des branes
Auteur : Muhamad
Date : le 29 mai 2013 à 18h50
Commentaire d'enfants de ministre, Soutenir la politique actuel pour le maintien de leur biens éphémères.
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