L’arabisation de la vie publique est le rêve des islamistes. A cet effet, ils viennent de déposer une proposition de loi, imposant l’usage de la langue arabe et sanctionnant les infractions par des amendes. Mais le gouvernement semble moins emballé par cette perspective. Détails.
Sur les traces de l’USFP, l’Istiqlal courtise les MRE. Il vient de leur offrir 60 sièges à la Chambre basse du parlement. Une proposition destinée à la consommation médiatique, sachant que sur la question du vote politique des MRE, le PI et le parti de la Rose n’auront pas le dernier mot. Explications.
Ecarté de l’entente des trois syndicats (UMT, CDT et FDT), Chabat a voulu répliquer en organisant avec son seul syndicat (UGTM) une grande manifestation contre le gouvernement. Finalement, l’Intérieur a eu le dernier mot en interdisant purement et simplement la marche. Une décision non-justifiée, laissant un vaste couloir aux multiples interprétations. Détails.
Onze ans après son adoption, le débat sur le tifinagh est relancé. Et c’est les islamistes du PJD et les nationalistes de l’Istiqlal qui ont remis le dossier sur la table en souhaitant l’écriture de l’amazigh avec l'alphabet arabe. Parallèlement à ces discussions, le parti de la Lampe, soutenu par le MUR, a lancé sa propre émanation amazighe. Détails.
A une année et quelques mois du premier test électoral (Communales de 2015), quatre partis de l'opposition (PI, PAM, USFP et UC) se sont réunis afin d'accorder leurs violons en vue de cette échéance. Après la courte expérience du G8, la scène politique pourrait connaître la naissance du G4, destiné encore une fois à barrer la route au PJD.
Le Chef du gouvernement serait-t-il poursuivi par la justice pour avoir accusé des cadres de l’Istiqlal de détourner des milliards dans des banques à l’étranger ? La direction de ce parti se dit convaincue que Mustapha Ramid devrait ordonner au ministère public de convoquer Benkirane pour dissimulation d’informations.
Les passages mensuels de Benkirane au parlement ne laissent personne indifférent. Celui d’aujourd’hui consacré à la paralysie du dialogue social avec les syndicats a viré en un affrontement verbal entre le Chef du gouvernement et le parti de l’Istiqlal sur l’amnistie fiscale accordée aux Marocains ayant illégalement acquis des biens et des comptes bancaires à l’étranger.
Après s’être attaquées à la polygamie et l’héritage, les femmes de l’USFP ont abordé un autre sujet sensible. Elles se sont prononcées en faveur d’une légalisation de l’avortement au Maroc. La recommandation figure sur la déclaration finale de leur 7ième congrès.
Alors que le Parti authenticité et modernité (PAM) a récemment ouvert le débat sur la légalisation du cannabis au Maroc, prévoyant une proposition de loi d'ici l'année prochaine, l’Istiqlal vient de lui emboiter le pas. Le parti de la Balance a proposé, mardi matin au Parlement, un projet de loi que la question. Celle-ci met naturellement en avant les bénéficies économique d'une telle mesure, mais limite