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Grand Angle  

Evasion fiscale : Benkirane et l’Istiqlal à couteaux tirés au parlement

Les passages mensuels de Benkirane au parlement ne laissent personne indifférent. Celui d’aujourd’hui consacré à la paralysie du dialogue social avec les syndicats a viré en un affrontement verbal entre le Chef du gouvernement et le parti de l’Istiqlal sur l’amnistie fiscale accordée aux Marocains ayant illégalement acquis des biens et des comptes bancaires à l’étranger.

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A la Chambre des représentants, l’année 2013 se termine par un nouveau clash entre le Chef du gouvernement et ses anciens alliés du parti de l’Istiqlal. A l’origine de cette escalade verbale, un différend entre les deux partis sur l’amnistie accordée par le gouvernement Benkirane en faveur des personnes qui ont détourné une partie de leur patrimoine dans des banques européennes et américaines ou ayant acquis illégalement des biens à l’étranger. Le secrétaire général du PJD a vertement vanté les mérites d’un texte juridique a même, selon ses prévisions, d’amener de nouvelles entrées en devises à la trésorerie de l’Etat.

Benkirane et l’affaire Yasmina Badou

Mais Benkirane ne s’est pas contenté de se défendre. Devant les députés, le Chef du gouvernement s’est dit surpris de voir une formation de l’opposition, sans citer l’Istiqlal, critiquait si fort l’amendement figurant dans la loi de finances 2014, approuvée la semaine dernière par la Chambre basse, alors que certains des membres de ce même parti ont des «appartements à Paris». Sans la nommer explicitement, Benkirane fait ici une allusion plus que transparente à l’affaire Yasmina Baddou, l’ancienne ministre de la Santé sous le gouvernement Abbas El Fassi.

Des propos, certes salués par une salve d’applaudissement de la part des députés du PJD mais qui ont fait monter la tension d’un cran au sein de l’hémicycle. Les Istiqlaliens se sentant visés par les déclarations de Benkirane ont essayé d’interrompre son intervention, contraignant le président Karim Ghellab à appeler, plusieurs fois, au retour au calme.

Nullement perturbé par les cris d’Adil Tchikitou, député istiqlalien, ou les appels de Mohamed Moudiane, le président du groupe parlementaire du parti de la Balance, pour prendre la parole, Benkirane a enchainé en lançant à l’assistance qu’il détenait «des «informations sur des personnes appartenant à des partis qui ont des comptes en milliards à l’étranger (…) mais je ne vais pas révéler leurs noms ici». Bien sur il n’a pas oublié d'affirmer que son parti le «PJD n’a aucun bien à l’étranger», se permettant même une petite touche d’ironie en lançant que «si vous en trouvez ils seront à vous».

Le PAM n'a jamais été au pouvoir
Auteur : MusulmanGéo
Date : le 05 janvier 2015 à 01h09
Oui pour juger les responsable qui ont abusé quand ils avaient la responsabilité. Mais le PAM n'a jamais été au pouvoir. C'est un parti récent et nous n'avons pas le droit de juger sur le faciès ni sur des impressions. Attendons, si un jour il participe dans un gouvernement, on pourra le juger. Mais pour le moment éthiquement et juridiquement et politiquement, nous ne pouvons que critiquer son programme mais pas le juger.
reponse a hamza
Auteur : Oujdaoui.
Date : le 04 janvier 2014 à 18h15
Pour savoir les noms , il suffit d aller au PARLEMENT ou dans n importe ADMINISTATION?????
reponse a droitfiscal
Auteur : Oujdaoui.
Date : le 04 janvier 2014 à 18h10
Les droits de l homme n existe dans auqu un pays musulman et surtout en ARABIE SAOUDITE ou tu subis ou c est la tole, dans les prisons de ce pays il y a des grands savants , des grands prêcheurs et des grandes personnalités de L ISLAM qui ont critiquez le systeme de ce pays , ou tous est pour les FAHDS ( famille royale ) dommage que la mecque est dans ce pays.Cher ami droitfiscal ,dans les pays arabes il y a le droit des riches et des corrompus, par l aide de DIEU tous vat changer et ces gens vont récolté ce qu ils sont semaient .
La patience a des limites.
Auteur : motao-1
Date : le 01 janvier 2014 à 23h44
Benkirane n'avait plus le choix que d'agir de la sorte, s'en est trop avec les attaques répétitifs des membres de l'istiqlal depuis l'élection de Chabat en tant que secrétaire général du parti alors qu'ils sont les plus corrompus de l'histoire du Maroc. Pourtant Benkirane a essayé d'éviter la confrontation et a même déclaré le pardon sur le passé de cette sale affaire de corruption.
On veut les noms
Auteur : Hamza
Date : le 01 janvier 2014 à 16h47
On veut les noms des évadés fiscaux afin que les masques tombent. une fois pour toute.
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