En principe, l’article 70 de la Constitution attribue au Parlement le pouvoir de contrôler l’action du gouvernement. Mais dans la pratique, l’exécutif parvient à se débarrasser de cette «tutelle» et choisir les questions orales et écrites auxquelles il souhaite répondre.
L’élection de Nizar Baraka en octobre 2017 à la tête de l’Istiqlal n’a pas assuré le retour au calme au sein du parti. Le secrétaire général veut se débarrasser de la «tutelle» du sahraoui Hamdi Ould Errechid. Il semble que la «lune de miel» entre les deux hommes ait pris fin, hier soir, à Rabat.
Depuis sa nomination en mars 2017 pour former un nouveau gouvernement, El Othmani fait face à une série d’actes de défiance de son autorité de la part du groupe des députés du PJD. Actuellement, ils sont entrés dans la phase de la «désobéissance», refusant de voter le projet de loi-cadre n°51-17 portant sur l’enseignement.