Rien de nouveau sous le ciel très gris des relations entre le Maroc et l’Algérie. Les nuages persisteront toujours en dépit de l’apparition d’un faible rayon de soleil, un message du président Bouteflika au roi Mohammed VI. Mais celui-ci reste plus un geste de bienséance diplomatique qu’un véritable changement de position.
Le Maroc souhaite opérer un tour de vis dans la surveillance et le contrôle des finances des associations travaillant au Sahara, connues pour leurs proximités avec le Polisario et les services secrets algériens. La DGED de Yassine Mansouri pourrait assumer cette mission à la place des Renseignements généraux.
De petites formations politiques algériennes tentent, à leur manière et selon la limite de leurs pouvoirs, une médiation entre Rabat et Alger. Une tentative qui a peu de chance de réussite.
Les manifestations devant les consulats et ambassades n'arrêtent pas entre le Maroc et l'Algérie. La tension ne faiblit pas et la normalisation reste une perspective éloignée. Même le retour au statut quo d’avant le message de Bouteflika à la réunion d’Abuja n’est pas envisagé. Pour le moment, l’heure est à la guerre médiatique et aux sit-in. Après Casablanca, Rabat et Oujda le tour est venu aux
Le rythme des interpellations dans les rangs des migrants marocains en Algérie, s’accentue. Souvent des travailleurs dans le secteur du bâtiment qui paient le lourd tribut des relations très tendues entre les deux pays. Des petits drames qui ne sont pas sans rappeler l'expulsion de plus de 40 000 familles marocaines d'Algérie au lendemain de la Marche verte.
Voilà un autre discours offensif du roi Mohammed VI sur le Sahara. Le souverain s’est inscrit en faux contre les rapports de certaines ONG et de quelques centres de décisions chez ses partenaires stratégiques sur la situation des droits de l’Homme au Sahara.
La crise malienne a offert au Maroc une belle occasion pour asseoir son influence au Sahel. Il entend désormais jouer un rôle prépondérant dans toute solution à même de garantir le retour de la sécurité et la stabilité dans cette région.
Le retour de l’ambassadeur marocain à Alger ne signifie pas, pour autant, la fin de la polémique entre les deux pays. L’Algérie a fait savoir au diplomate qu’elle ne croit pas à la version du fait isolé, défendue par les autorités marocaines, pour expliquer l’incident du drapeau algérien arraché. Et ce n'est pas tout, elle demande d’être impliqué dans l’enquête en vue de
L’actualité maroco-algérienne est bouillonnante. Hier au consulat algérien de Casablanca, un individu a arraché le drapeau algérien de son mât. Un geste aux lourdes conséquences : Alger convoque, immédiatement, le chargé d’affaire à l’ambassade du royaume. Quelques heures plus tard est annoncé le retour, peut-être demain dimanche, de l’ambassadeur à son poste. Mauvais