L’information a été relayée par la presse espagnole depuis ce week-end. Un prêtre jésuite, le seul qui restait au Maroc, aurait été expulsé pour prosélytisme. Mais les autorités de l’Eglise catholique au Maroc démentent et parlent plutôt d’un refus d’accès au territoire pour des raisons jusqu’ici inconnues.
Nouvelle interpellation dans les milieux présumés convertis au christianisme. La police de Fès a interrogé pendant onze heures, un jeune homme en possession d’une Bible.
Une semaine après que la cour d’appel de Fès ait acquitté Mohamed Baladi, accusé de s’être converti au christianisme, voilà que la police d’Al Hoceima arrête un ressortissant américain mis en cause dans une affaire de prosélytisme chrétien. Bien que la loi marocaine prévoie des peines d’emprisonnement contre les auteurs de ces actes, dans la pratique ils sont tout simplement expulsés
C’est la dernière ligne droite dans l’affaire de Mohamed El Baladi que la justice marocaine accuse de conversion au christianisme et d’avoir tenté d’ébranler la foi d’un mineur musulman. La cour d’appel de Fès prononcera son verdict le 6 février prochain. La société civile n’a qu'un mois et quelques jours pour se mobiliser.
Le début procès en appel du Marocain condamné à trente mois de prison après avoir embrassé la foi chrétienne a réservé à la famille du prévenu une bonne surprise. La Cour lui a octroyé la liberté provisoire.
La condamnation, mardi par le tribunal de première instance de Taounate, d’un jeune pour avoir embrassé la foi chrétienne a remis en selle le débat sur la liberté de conscience, éclipsé de l’actualité voilà plus de deux ans. Si les laïcs nationaux ne se sont pas mobilisés pour défendre l’habitant de Aïn Aïcha, les chiites marocains ont saisi cette occasion pour plaider le respect