Le lundi nous avions consacré un article à l’arrestation d’un jeune marocain, accusé de diffuser la foi chrétienne. Il vient d'écoper, hier, de trente mois de prison. Devant la cour, le prévenu a avoué sa conversion au christianisme. Deux Américains figurent parmi ses contacts.
L’ouverture religieuse du Maroc a des limites. Le libre exercice du culte pour les autres confessions n’est, souvent, garanti que pour les hommes et femmes nés de parents non-musulmans. En revanche, pour les Marocains souhaitant embrasser le christianisme ou une autre religion, ils risquent l’emprisonnement : entre six mois et trois ans.
Le 17 octobre 2012, le tribunal administratif de Rabat prononce un verdict contre l’Etat marocain dans le procès des étrangers expulsés du Maroc, en mars 2010, sous prétexte de prosélytisme chrétien. Un jugement resté, pendant plus de trois mois, à l’abri des feux de l’actualité. Pour plus d’informations, Yabiladi a contacté l’avocat de l’association «Village of hope». En
INTERVIEW En cette saison printanière, les «procès» pour prosélytisme pleuvent: une nouvelle plainte vient d’être déposée visant l’établissement scolaire George Washington Academy de Casablanca. En même temps, Mohamed Darif, politologue, sort un ouvrage (en français) intitulé «Monarchie marocaine et acteurs religieux» aux Editions Afrique Orient. Il a répondu à nos questions.
Les autorités marocaines ont expulsés "dernièrement" du pays, de nombreux missionnaires étrangers, accusés de prosélytisme chrétien dans le Moyen-Atlas, a annoncé lundi soir, le ministère de l'Intérieur dans un communiqué cité par la MAP.