Dans son dernier rapport sur l'économie du Maroc, la Banque Mondiale signe un tableau du Royaume peu flatteur concernant le monde du travail et les inégalités relatives en période de Covid-19, sans manquer de souligner le potentiel du pays et ses axes de progression.
Longtemps occultée au profit de l’intelligence cognitive, l’intelligence émotionnelle devrait être de plus en plus sollicitée par les employeurs lors des recrutements. Au-delà du volet professionnel, c’est aussi une richesse pour soi.
Le Code du travail marocain n’encadre pas juridiquement les risques psychosociaux. Une défaillance qui donne toute latitude aux abus et à l’impunité, au grand dam des salariés qui ne savent pas à quel saint se vouer.
Au Maroc, le pourcentage du revenu du travail revenant aux 10% des travailleurs les plus riches a été de 44,69% en 2017, un indicateur des inégalités qui reste le deuxième plus élevé au Maghreb. C’est ce qui ressort du Labour Income Share and Distribution dataset» publié par l’Organisation internationale du travail (OIT).
Le «caporalato» se réfère au marché illégal du travail. Les premières victimes de cette forme d’esclavage moderne sont les migrants, principalement Marocains, Indiens et Roumains. Le pays tente tant bien que mal de palier ce phénomène qui est de de plus en plus articulé et organisé.