La mobilisation en faveur d’Ali Anouzla a baissé d’un cran. Preuve en est le sit-in organisé aujourd’hui à Salé. Les défections étaient nombreuses. Quelques slogans scandés pour la circonstance et les rares participants sont vite rentrés chez eux. L’interrogatoire avec le journaliste se poursuit encore.
L’affaire du jeune marocain, originaire de Taounate, condamné à trente mois de prison pour s’être converti au christianisme a connu, hier, sa deuxième audience en appel. Désormais, onze avocats soutiennent gracieusement Mohamed El Baladi. Un geste qui a ému la famille du prévenu.
Les membres de la famille du jeune marocain, condamné à 30 mois de prison, pour avoir embrassé le christianisme, vit isolée dans le village d’Ain Aicha. Les habitants les évitent. Un drame qui s’ajoute à l’incarcération de leur fils. Une détention qui se déroule dans de mauvaises conditions. Il a été tabassé par les autres détenus à cause de sa religion. Craignant pour sa vie, la
Le Maroc est rattrapé par son passé au Sahara. Le dossier des disparitions forcées n’est pas encore clos. La découverte de la fosse commune datant de 1976 est du pain bénit pour le Polisario. Hier, au Conseil des droits de l’Homme à Genève, la délégation du Front en a fait la promotion. Rabat paie, ainsi, ses tergiversations à opérationnaliser les recommandations du rapport final de l’IER.
L’affaire de M.B. qui s’est converti au christianisme est sur le point d’entamer une nouvelle phase, devant la cour d’appel de Fès. Cette fois, le jeune de Taounate est sûr d’avoir à ses côtés des avocats. Mieux encore, l'ONG Amnesty International n'écarte pas la possibilité de lancer une campagne internationale en faveur du marchand ambulant.
Depuis 2004, en plein lune de miel avec l’Espagne de Zapatero, le Maroc s’est engagé, parfois même trop, dans la lutte contre l’immigration illégale à destination de l’Europe. Presque dix ans plus tard, le pays subi les revers de cette politique. Les ONG et l’ONU critiquent la multiplication des rafles et des déportations des Subsahariens.
Le respect des droits des travailleurs migrants au Maroc fait l’objet de discussions, cette semaine, au bureau du Haut commissaire aux droits de l’homme pour les Nations unies. Face à face, l’optimiste rapport officiel du Maroc et les alarmant rapports alternatifs des associations de défense des droits des migrants.
Au Maroc, la norme est de dire toujours dire oui au Makhzen. Refuser son ordre équivaut à un sacrilège. Rares sont les Marocains qui osent le commettre. Mais il y a de rares exceptions, en voici quelques exemples.
Les conséquences du DanielGate continuent de faire l'actualité. Cette fois, dix détenus espagnols auraient entamé une grève de la faim pour réclamer leur transfert dans leur pays. Ils crient à l’injustice après l’extradition de Daniel Galvan.
Il ne fait pas bon être noir de peau et homosexuel au Maroc. Le récit d’Hervé Obiang, un Camerounais résidant actuellement à Tanger, en témoigne. Ayant quitté son pays dans l’espoir de trouver une vie meilleure en Europe, le jeune homme avoue que ses jours ne sont pas «plus simples» au Maroc où les Subsahariens, candidats à l'immigration, sont souvent cibles d’insultes racistes et de violences