L’AMDH décide de poursuivre en justice le ministère de l’Intérieur. La cause : les multiples interdictions des activités de l’ONG par les services de Hassad. Cette plainte devant le tribunal administratif montre que la médiation menée par certaines parties n’a pas eu l’effet escompté.
Alors que le Maroc se prépare à accueillir le prochain Forum mondial des droits de l’Homme (27 au 30 novembre à Marrakech), l’organisation internationale Human Rights Watch vient de fustiger le royaume pour l’interdiction de plusieurs activités des associations œuvrant dans le domaine. HRW estime que ces interdictions ont un rapport avec le discours du ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad, qui accusait en juillet dernier
Mohamed Hassad a initié la voie, le Secrétaire général du gouvernement lui a emboîté le pas et voilà que le ministre des Relations avec le Parlement marche sur leurs traces. Habib Choubani a élaboré un projet de décret destiné à renforcer davantage le contrôle de l’exécutif sur les financements internationaux de certaines associations marocaines.
Le bras de fer entre l’AMDH et le ministère de l’Intérieur se poursuit sans relâche. Et sauf changement de dernière minute, il devrait connaitre un nouvel épisode d’ici une semaine. Les camarades d'Ahmed El Haij comptent en effet organiser des marches pour réclamer la levée du «blocus» des activités de l’association imposé par le département de Mohamed Hassad.
Apparemment, les récentes interdictions d’activités de certaines associations des droits de l’Homme divisent le gouvernement. Si la majorité des ministres observe le silence, Mustapha Ramid fait exception et prend même ses distances avec la politique prônée par le département de Mohamed Hassad. Détails.
Le procès en appel de Wafaâ Charaf a été ajourné au 29 septembre. La mobilisation de ses partisans réclamant sa libération ne faiblit pas. Il y a cinq jours, ils ont organisé un sit-in devant l’ambassade du Maroc à Paris. De son côté le parti de la Voie démocratique continue de rejeter l’accusation officielle d’«allégations mensongères de torture» à
Nouvelle marche du Mouvement 20 février pour marquer son retour sur la scène politique. Dans le prolongement des thèmes soulevés par le M20F, cette fois l'organisation a choisi de battre le pavé pour la préservation des droits des retraités démunis.
Le meurtre du Sénégalais Charles Ndour divise le bureau central de l’AMDH et sa section à Tanger. Si le premier dénonce la succession d’actes racistes contre les Subsahariens, la deuxième, pour des considérations locales, salue la «position positive» des résidents de la banlieue de Boukhalef à l’égard des migrants.