La cité universitaire de Fès est en deuil. Mohamed Fizazi, un étudiant de 3eme année en philologie anglaise, est décédé samedi, au CHU de Fès, cinq jours après avoir été grièvement blessé pendant des affrontements ayant opposé des étudiants aux forces de l’ordre. Aujourd’hui, son père réclame une intervention royale pour que justice soit rendue à son
Nora. C’est le nom de la jeune fille décédée dans un douar aux environs de Larache après avoir été emportée par un oued, dont le niveau avait augmenté à cause des précipitations tombées ces derniers jours dans la région du nord. Hors d’eux, les habitants du douar réclament la construction d’un pont d’urgence pour leur éviter de passer par la rivière et circuler en
Chaque année, c’est le même scénario. Les habitants des villages enclavés des montagnes de l’Atlas doivent affronter un hiver glacial. Un hiver particulièrement difficile à supporter surtout pour les bébés et les plus jeunes enfants. Pour aider ces populations à surmonter ce froid, des centaines de bénévoles marocains s'activent en ce moment pour récolter le plus de dons possibles, des denrées
Officiellement accusé de trafic de drogue, officieusement d’avoir imité le roi en béquilles, Driss Bouterrada, un militant du Mouvement du 20 février, a été reconnu hier, jeudi, coupable par le tribunal de première instance de Rabat. Une condamnation plus que «douteuse» pour ses avocats et défenseurs des droits de l’Homme.
Chaque hiver, c’est la même rengaine. Il faut que des Marocains meurent de froid pour que les autorités se rendent compte que le froid tue dans les montagnes de l’Atlas. D’après l’AFP, la dernière victime en date est un bébé dans le village d’Angfou. Un militant de l’AMDH craint que cet hiver ne soit aussi rude que celui de 2006 où 37 personnes avaient trouvé la mort dans le village.
Officiellement arrêté le 10 décembre dernier pour trafic de drogue et détenu depuis lors, Driss Bouterrada, membre du Mouvement du 20 février [M20] est entre les mains de la justice. L’AMDH et le M20 dénoncent de «fausses accusations» et réclament sa libération ainsi que celle de tous les autres «détenus politiques».
Dimanche, devant le siège du parlement à Rabat, les forces de l’ordre ont violemment dispersé une manifestation organisée à l’appel, entre autres, du Mouvement du 20 février. Le but était de réclamer une réduction du budget annuel consacré aux dépenses du Palais, une première au Maroc.
C’est une première au Maroc. Le ministre de la Justice et des Libertés vient de reconnaitre officiellement l’existence de «plusieurs cas d’abus» de la police à l’encontre des manifestants au Maroc. Pour Mustapha Ramid, le gouvernement devrait intervenir pour que les forces de l’ordre agissent désormais dans un cadre conforme à la loi.
Au Maroc, six membres du Mouvement du 20 février viennent d’être condamnés à des peines de prison. Leur crime : avoir participé à une manifestation non-autorisée le 22 juillet dernier, dans le but de dénoncer la détention des prisonniers politiques ainsi que la vie chère au royaume.
Assister aux expulsions des Subsahariens clandestins du Maroc est devenu le quotidien d’Hassan Ammari, membre de l’Association marocaine des droits de l’homme, à Oujda. Il était présent, hier, lors de l’expulsion de 200 migrants subsahariens. Témoignage.