Plus de trente ans après son décès, le nom du général Ahmed Dlimi revient sur les devants de l’actualité au Maroc. Et c’est un de ses proches, le colonel Abdellah Kadiri, qui évoque les causes, selon lui exactes, du décès de l’enfant le plus populaire de Sidi Kacem. Dans cet article nous avons tenu à donner cette version et celle défendue par le lieutenant Ahmed Rami.
Au Maroc, la norme est de dire toujours dire oui au Makhzen. Refuser son ordre équivaut à un sacrilège. Rares sont les Marocains qui osent le commettre. Mais il y a de rares exceptions, en voici quelques exemples.
La régence est une institution assez marginale dans l’histoire de la monarchie marocaine. Dans les monarchies occidentales où elle a souvent eu cours, elle sert à suppléer, dans un système héréditaire par voie de primogéniture (autrefois mâle), à l’incapacité du titulaire du trône à exercer ses fonctions – généralement en raison de son trop jeune âge,
Kenza SEFRIOUI, dans son ouvrage “LA REVUE SOUFFLES – 1966/1973 – Espoirs de révolution culturelle au Maroc“, paru aux Éditions du Sirocco en mars 2013, nous ramène cinq décennies en arrière, dans un Maroc à l’indépendance balbutiante, mais où le bouillonnement culturel battait son plein.
Les festivités à l’occasion de la célébration du centenaire du port de Casablanca se poursuivent avec au programme des conférences, des activités culturelles et sportives, des visites et des expositions sur l’histoire du port, et ce durant une période de 100 jours. L’occasion, aujourd’hui, de revenir sur l’histoire du port pour mieux comprendre comment il est devenu le nerf de l’économie marocaine
Il y a moins d’une semaine un câble diplomatique publié par Wikileaks révélait que Hassan II s’était inquiété, à la fin de l’été 1976, d’un Ovni qui avait traversé le ciel du Maroc. Un Américain passionné de satellites a trouvé l’explication, 36 ans plus tard : il s'agissait d’un morceau de fusée russe.
Plusieurs télégrammes diplomatiques américains, rendus public par Wikileaks, lundi, racontent les négociations entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et l’Espagne à propos du Sahara, en 1973. Le Maroc impose sa position aux autres pays : le Sahara doit être marocain, à défaut, il reste espagnol, mais il ne sera jamais ni algérien, ni indépendant.
En mars 1973, les Etats Unis invitent à Washington, le ministre marocain des Affaires étrangères de Hassan II, Ahmed Taïeb Benhima. Les différents câbles diplomatiques, rendus publics par Wikileaks, qui entourent cette visite montrent que les Etats Unis voulaient s'attacher les bonnes grâces de Hassan II, dans le contexte de la guerre froide, indifférents à la répression de la monarchie contre toute forme d'opposition.
Wikileaks a encore frappé. Le site Wikileaks a rendu publiques, le 8 avril, 1,3 millions de câbles diplomatiques datant des années 70. L’un d’eux révèle que Hassan II s’intéressait de très près aux ovnis, au point d’envoyer le général Housni Benslimane lui-même demander des informations auprès de l’ambassade des Etats Unis.
Le royaume a perdu, avant-hier soir, le pionnier de la BD marocaine : Abdelaziz Mouride. En disparaissant, c’est aussi un témoignage, en tant que prisonnier politique ayant vécu les années de plomb, qui s’en va. Mouride avait passé un quart de sa vie enfermé dans les geôles marocaines. Un emprisonnement qu'il a tenu à raconter dans l'une de ses BD.