Avec des recettes des privatisations estimées entre 5 et 6milliards de dirhams dans le PLF 2019, l’Etat renoue avec sa stratégie de privatisation. Si une liste d’entreprises publiques à privatiser sera bientôt présentée, ce recours déplait fortement aux économistes.
Avec l’introduction en bourse par le gouvernement marocain d’une partie de Marsa Maroc, l’opérateur portuaire du royaume semble amorcer un premier pas vers la privatisation. Si certains saluent le montant levé grâce à cette opération, d’autres redoutent un scénario semblable à celui de la Samir.
Les 42,5 milliards de dirhams de dette qui accablent la Samir aujourd’hui ne sont pas apparus soudainement en 2015. Raison d’Etat, connivence, manque de placements financiers, aveuglement, erreur de gestion, chantage, privatisation ratée ont abouti au désastre actuel.
El Houssaine Louardi est un bon ministre néolibéral. Il a réussi là où plusieurs de ses prédécesseurs ont échoué. De part sa connaissance du secteur de la santé et sa capacité à faire joueur les divisions entre les acteurs du système sanitaire marocain, il est en train de faire passer des réformes douloureuses pour approfondir la privatisation de la santé. Ironie du sort, l’acteur qui
Récemment encore, les autorités de l’éducation nationale tentaient de minimiser les impacts de la privatisation sur le système public marocain. Mais le rapport fraichement publié par un collectif d’ONG discrédite les officiels. Le document dénonce la «marchandisation» de l’éducation via une «privatisation croissante et alarmante» basée «en réalité» sur une logique