L’Algérie a célébré, hier, «la journée de la mémoire», décrétée en 2020 par l’actuel président, Abdelmadjid Tebboune, en hommage aux centaines d’Algériens abattus par l'armée française le 8 mai 1945 à Kherrata.
La commémoration a été marquée par un discours du chef de l’Etat, prononcé depuis le ministère de la Défense et devant un parterre de généraux. Même si l’allocution était truffée de messages destinés à la France, l’ancienne puissance coloniale, Tebboune a tenu à réaffirmer le soutien de son pays au Polisario.
«Le peuple sahraoui doit organiser un référendum, que ce soit pour obtenir l'indépendance ou pour choisir d'autres décisions. C'est le peuple sahraoui qui décide et personne ne décidera à sa place. Il y a des jeunes qui sont nés dans les camps (de Tindouf en Algérie, ndlr) et ont atteint 45 ans. L’ONU doit jouer son rôle. Il y a un peuple dont le sort est encore en suspens. La décolonisation doit être accélérée, nous n’abandonnerons jamais le peuple sahraoui», a-t-il précisé sous les applaudissements des généraux de l’armée algérienne.