Un centre de ressources sur l’histoire de l’immigration a vu le jour à Marseille, lundi 9 janvier. Il est mis en œuvre par l’association Ancrage.
Les MRE pourront seulement voter par procuration aux élections du 25 novembre. Ils n’ont pu élire, dans toute leur histoire, que 5 députés.
Les enfants des Marocains qui sont venus s’installer en France pour travailler connaissent mal l’histoire migratoire car leur famille, depuis toujours, et l’école, jusqu’à récemment, gardent le silence. Ce qu’ils en connaissent, ils l’ont appris par eux même.
Les enfants d’immigrés, en France, doivent tenir une position parfois inconfortable quand se rencontrent l’histoire scolaire et leur mémoire familiale. Laurence de Cock, coauteur de «La fabrique scolaire de l’histoire» (Agone, 2009), explique à quel point l’enseignement de l’histoire de l’immigration est à la fois nécessaire et délicat.
L’histoire du Maroc et de la migration n’a qu’une place très mince, laissée entièrement à la discrétion de l’enseignant, dans l’enseignement délivré par le Maroc, en France. En dépit de leurs faiblesses, ces cours sont toujours très demandés et la Fondation Hassan II, qui en a la charge, peine à satisfaire toutes les requêtes.
Le premier lieu d’enseignement de l’histoire pour un enfant d’immigré marocain est, a priori, l’école. L’Education nationale française, depuis 2006, laisse une place grandissante à l’enseignement de l’histoire de l’immigration en général, mais elle reste biaisée par des points de vue archaïque, et limitée par la formation défaillante des enseignants.
L’histoire de l’immigration est problématique quel que soit le pays dans lequel elle est enseignée. En dépit de la mondialisation, les Etats n’ont pas disparus et de l’histoire enseignée à l’école est encore l’histoire d’un pays voire d’une nation. Quelle place donner, alors, à l’histoire de l’immigration qui relève, par essence, de plusieurs pays ? En France, la réponse
Hier soir, la chaine franco-allemande Arte a diffusé le documentaire de Daniel Cling «Abdelkrim et la guerre du Rif». Il permet de mesurer à quel point l’histoire de cette guerre d’indépendance s’insère dans l’histoire de l’Europe mais aussi à quel point un documentaire qui entend rendre justice au héros rifain peut rester européo-centré.
«La France en situation postcoloniale ?», tel est le titre d’un dossier qui devait paraitre, initialement en mai dernier, sur la revue de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, avant qu’il ne soit censuré par cette dernière. Le dossier est finalement paru le 15 septembre 2011, Occasion pour ses initiateurs d’organiser deux grandes journées de débats, les 30 et 1er octobre, invitant le public