Ancienne députée bruxelloise, femme politique à la retraite, écrivaine et associative, Fatiha Saïdi n’est plus à présenter que ce soit en Belgique et même au Maroc. Portrait d’une Belgo-marocaine aux multiples casquettes, dont celle de militante pour les droits des immigrés et des femmes.
Le week-end dernier, le gouvernement bruxellois a annoncé la levée de l’interdiction sur le port des signes religieux dans l’enseignement supérieur et en promotion sociale, par principe de non-discrimination et d’égalité des chances. Enseignant chercheur à l’Université internationale de Rabat et professeur invité à l’Université de Saint-Louis (Bruxelles), Farid El Asri analyse auprès
Ville européenne cosmopolite par excellence, Bruxelles est devenue le deuxième melting-pot international après Dubaï. En effet, la capitale belge regroupe désormais plus d’habitants étrangers que de locaux. Parmi eux, le Maroc constitue la troisième nationalité.
Depuis deux jours, l’imam Nordine Taouil alerte sur la présence d’un imam saoudien à la Grande mosquée de Bruxelles, qui ne parlerait ni le français ni le néerlandais. Selon lui, il serait payé par l’Arabie saoudite pour assurer les prêches du vendredi, au moment où la convention liant la Belgique au royaume wahhabite a été rompue.