Encore une fois, un fait divers met en émoi les Marocains. Une vidéo postée lundi par le site Tanja7 montre une femme victime d’un harcèlement en pleine rue à Tanger alors qu’elle tenait un enfant. Elle n’a dû son salut qu’à la police.
Inezgane fait encore parler d'elle. Il y a quelques jours, l'arrestation de deux jeunes filles pour des tenues jugées attentatoires à la pudeur, avait défrayé la chronique dans la ville. Cette fois-ci, deux jeunes ont été arrêtés pour harcèlement et agression sur deux jeunes filles. Le rapprochement entre les deux affaires est tentant mais la police ne donne pas plus d’informations.
Une première au Maroc. A Marrakech, un plan pour lutter contre le harcèlement sexuel dans les bus vient d’être présenté. Une initiative qui pourrait faire son effet dans un pays où deux femmes sur trois sont victimes de différentes formes de violence.
Un professeur vient d’être condamné à 5 ans de prison pour détournement de mineures, viol et harcèlement sexuel sur des petites filles, un an après être passé à travers les mailles du filet de la justice marocaine.
Le harcèlement semble être une affaire mondiale. Les femmes de plusieurs pays souffrent de ce fléau qu’elle ne saurait gérer autrement qu’en le dénonçant. Mais certaines vont jusqu’à rendre la pareille à leurs agresseurs en les humiliant à leur tour. C’est le cas de cette Indienne… Détails.
Cheikh Sar devra s’expliquer devant la justice. Le jeune homme avait publié une vidéo dénonçant le «harcèlement sexuel des femmes envers les hommes» en filmant les fessiers des femmes passant dans la rue.
La plainte d’une Marocaine résidant en Espagne pour abus sexuel s’est retournée contre elle. Alors qu’elle avait accusé son chef de l’avoir abusé, l’enquête a démontré que les allégations étaient fausses. Aujourd’hui, c’est elle qui est confrontée à la justice pour denonciation calomnieuse et elle risque une amende de 5 000 euros.
Retour sur l'histoire de Fatima, une mineure originaire de la ville d'Agadir, séquestrée et violée collectivement pendant un mois par onze individus. Témoignage de la victime.
Même pas une semaine après la diffusion d’une vidéo d’un Sahraoui des camps de Tinfouf, Laâyoune TV donne cette fois la parole à une femme pour raconter le calvaire des Sahraouies. La dame demande, également, au HCR de distribuer directement les aides à la population.
Après les associations féministes, c’est Amnesty international qui réagit au projet de loi relatif à la lutte contre les violences à l’égard des femmes, récemment présenté par le gouvernement Benkirane. L’ONG y pointe de «graves carences» et appelle le Maroc à une réforme juridique globale. Détails.