Une semaine après les révélations d’affaires de harcèlement sexuel dans les universités à Oujda et Tanger, s’ajoutant au dossier devant la justice à Settat, au tour de l'Université de Casablanca de trembler au sujet d'«affaires étouffées depuis des années». L’ancienne présidente, actuellement ministre, aurait été informée mais sans donner suite.
Après les premières révélations qui ont fait scandale et les sanctions visant un professeur et certains responsables de l'ENCG d'Oujda, d'autres enseignants sont visés par des accusations similaires.
Après les révélations sur des faits de harcèlement sexuel dans plusieurs universités marocaines, des associations féministes sont montées au créneau pour se mettre du côté des plaignantes. Plus qu'une dénonciation sans lendemain, elles appellent au renforcement des peines et à la mise en place d’un système de prévention spécifique.