A l’occasion des Assises de la Fiscalité, nous, mouvements «Clarté – Ambition – Courage CAC» et «Anfass pour la démocratie», soumettons cette contribution en guise de participation au débat public, et en assumant notre droit et notre devoir de citoyens de proposition et de participation à la vie publique.
Les données statistiques du ministère des Finances sont plus qu'alarmantes. Au terme du premier trimestre 2013, le déficit budgétaire a triplé par rapport à celui enregistré sur la même période en 2012. Le Trésor marocain touche également le fond. De son côté, l'Etat veut emprunter pour financer le déficit, au moment où la dette extérieure est croissante. Selon l'économiste
L’année 2013 approche à grands pas et le gouvernement marocain s’attèle à énoncer les grandes lignes de la loi de Finances, après une année 2012 difficile. Quelques éléments sont cruciaux : la fiscalité, la caisse compensation et le protectionnisme.
Des vieux retraités immigrés en France sont actuellement redevables de plusieurs milliers d’euros envers les services sociaux. Pour cause, leurs séjours prolongés au Maroc. La CAF et l’Etat français n’ont pas hésité à les condamner avec en plus, la «complicité» des autorités marocaines. Cependant quand il s’agit des fraudes à Casablanca d’un richissime homme d’affaires
En période difficile, tous les moyens sont bons pour renflouer les caisses de l’Etat. A cet effet, la Fédération démocratique du travail [FDT] vient de proposer un amendement visant la création de l’impôt sur la fortune qui a été voté en première lecture à la Chambre des conseillers. Mais le gouvernement s’oppose à une telle disposition.
Ses difficultés financières auxquelles ont conduit le gouvernement marocain à vouloir suivre l’exemple de certains pays riches : taxer les citoyens les plus fortunés pour renflouer les caisses de l’Etat. L’idée, émise depuis des années par certaines formations politiques, ne résoudra pas pour autant les problèmes budgétaires. C’est une réforme globale du système fiscal qui
La finance mondiale traverse une phase de turbulence extrêmement dangereuse. De la Grèce aux Etats-Unis, la dette publique est en train de mettre à genoux l’économie de nombreux pays. La mal gouvernance, la corruption, les réductions fiscales pour les plus riches sont des facteurs de l’aggravation de la dette. Qu'en est-il pour le Maroc ?
Le Maroc est le deuxième pays au monde à pratiquer le taux d’impôt effectif le plus élevé : 33,9% entre 2006 et 2009. Cette situation peut paraître contradictoire avec l'ambition du pays de drainer davantage d’investisseurs étrangers. Le Royaume reste loin devant ses partenaires européens.