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Grand Angle

Maroc : Le déficit budgétaire a triplé au 1er trimestre 2013 comparé à celui de 2012

Les données statistiques du ministère des Finances sont plus qu'alarmantes. Au terme du premier trimestre 2013, le déficit budgétaire a triplé par rapport à celui enregistré sur la même période en 2012. Le Trésor marocain touche également le fond. De son côté, l'Etat veut emprunter pour financer le déficit, au moment où la dette extérieure est croissante. Selon l'économiste Najib Akesbi, la situation ira de mal en pis.

Publié
Ph: Telquel
Temps de lecture: 3'

Le déficit budgétaire de l’Etat marocain est de 17,5 milliards de dirhams à fin mars 2013, contre 6,6 milliards de dirhams à la même période en 2012, d’après les résultats préliminaires d'exécution de la loi de Finances 2013 à fin mars, a annoncé mercredi 24 avril le ministère de l’Économie et des Finances, et rapporté par la MAP.

Selon la même source, ce déficit est évalué sur la base des recettes recouvrées et des charges dues au titre de l'année budgétaire. Ainsi le mauvais résultat enregistré est principalement imputable à la baisse des recettes fiscales de 5,7% (à 2,8 milliards de dirhams), ainsi qu'à la hausse des dépenses globales de 6,8%. Les dépenses d'investissement, à elles seules, ayant progressé de 47,5%.

Ce n’est pas tout, les choses s’aggravent de plus en plus au puisque le Trésor marocain touche également le fond. «La situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit de 22,9 milliards de dirhams à fin mars 2013, contre 2,7 milliards de dirhams un an auparavant», indique le Bulletin mensuel des statistiques des finances publiques élaboré par la Trésorerie générale du royaume (TGR). Au terme du premier trimestre, Les disponibilités du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib n’ont été que de 823 millions de dirhams contre 2,9 milliards de dirhams en début d’exercice, précise la même source.

Un prêt pour financer le déficit budgétaire

Actuellement, le gouvernement négocierait auprès de la Banque islamique de développement (BID) un nouveau prêt de 2,4 milliards de dollars, soit environ 20,5 milliards de dirhams. Ce prêt, qui serait débloqué en quatre tranches sur quatre ans, devrait en partie servir à financer le déficit budgétaire, selon la TGR, rapporte L’économiste.

Il faut dire que l’Etat chérifien, en grand besoin de financement, ne fait que s’endetter. Il prévoit une nouvelle sortie à l’international en juin ou juillet prochain. Ainsi, le Maroc pourrait émettre un emprunt obligataire sur le marché des sukuks, indique Reuters, citant un «fonctionnaire» au ministère de tutelle. D’après cette source, le gouvernement essayerait de trouver «l’option la moins coûteuse». A cette allure, on peut envisager une hausse plus importante de la dette extérieure. A fin 2012 déjà, l’encours de la dette s’est lourdement aggravé atteignant 25,4% du PIB. Il était alors de 212,7 milliards de dirhams, soit une hausse de 23,6 milliards de dirhams comparé à fin 2011.

«On peut presque écrire le prochain scénario»

Ressenti depuis plusieurs mois, la tension sur les finances de l’Etat est de plus en plus forte. Selon l’économiste Najib Akesbi, il fallait s’y attendre. «Cela ne m’étonne pas. J’ai beau donner l’impression d’être pessimiste, mais la réalité parle d’elle-même».

L’économiste déplore, une fois de plus, la défaillance du système fiscal, les recettes étant incapables de couvrir les dépenses de l’Etat. Dans la structure de financement du budget général de 2013, les recettes fiscales ne couvrent que 60% des dépenses budgétaires. Les 40% restants devraient être financés par le recours à l'endettement. Or, «le Maroc n’étant pas un pays rentier, n’a pas beaucoup de ressources. Il devrait donc normalement couvrir 85% de ses dépenses par des recettes fiscales. Ce qui lui permettrait d'avoir une marge de manœuvre importante», explique M. Akesbi. Cependant, les recettes n’atteignant pas les niveaux escomptés, n’arrivent même pas à couvrir les 60 % tel que prévu. Conséquence, le gouvernement est «obligé» de s'endetter.

L'équipe gouvernementale a récemment procédé à une coupe budgétaire de 15 milliards de dirhams sur l’enveloppe des investissements afin de «faire face aux répercussions de la conjoncture actuelle sur l'équilibre des finances publiques», comme signifié par Rabat. Mais, «cela risque d’être balayé du revers de la main si les cours mondiaux grimpent», avertit M. Akesbi. En effet, ces cours sont plutôt stables en ce moment, «mais personne ne peut prédire la tendance dans les prochains mois», juge-t-il. Pour Najib Akesbi, il clair que les choses iront désormais de mal en pis.

« Il est encore trop tôt pour se prononcer »

Malgré l'état actuel des finances publiques et de la conjoncture, l’économiste Mohamed Chiguer estime quant à lui qu’« il est encore trop tôt pour se prononcer ». « Nous ne sommes qu'au premier trimestre, justifie-t-il. Il est fort possible que les choses changent au cours de l’année. Dès fin mai déjà, l’Etat va récolter les taxes urbaines. Ces entrées vont peut-être relever les recettes fiscales. Par ailleurs, la campagne agricole s’annonce plutôt bien. Tout ceci pourrait avoir une incidence positive sur les finances de l’Etat ».

l Economie de rente s effondre !!!
Auteur : Benichou idir
Date : le 04 janvier 2014 à 20h14
Cher frère AMAZIGH . les pauvres Amazigh sont exclus de tout ! ils vivent au bas de l èchelle ; surtout les montagnards enclavés pas d èducation ,pas de soins ,habitat en pisé et roseaux ! grands et petits souffrent de malnutrition ;pas d iode ! pas de fer ; la situation risque de s empirer avec la sécheresse qui sévit ; le gouvernent anti social exécute l agenda des prédateurs et prépare une listes hausse des prix meurtrière de denrées de base Sucre; thé; huile ; farine pour payer les dettes pendant que la fuite des apitaux vers l ètranger s accélère en 2013 !!! environs 30 milliards de dollars rien qu en Suisse ; le triple en France et en Espagne ( Achat de villas pour avoir la nationalité )
La manipulation des chiffres est partie integrale de notre DNA.
Auteur : Winakh_Tinakh
Date : le 27 avril 2013 à 23h17
Selon l'article 'Le déficit budgétaire a triplé' = TRINGA

Si le Ministre des finances a sonne la larme et si le ministre de l'agriculture dit que l'annee est fantas-tick (AL-AAM ZINE).
Et si la famille royale continue a vendre/liquider sa position dans des entreprises en position MONOPOLI-tick (Soukar, Pharina, Lahlib comme LAHBIB....). Le PCM
se pose des questions? Qu'est ce qui se passe???
Je suis d'accord avec la majorite des commentaires. Cela dit je me demande, et comme on dit en cyclisme qui portera le MAILLOT JAUNE la prochaine etape (LIVE STRONG). J'espere que CE N'EST ni LABHIMA ni CHABA. A present je n'arrive pas a distinguer entre
un conseiller sur le plan securitaire, d'un conseiller sur le des affaires interieures/ exterieures/locales/administratives/
un conseiller du conseiller du proche au proche.....
La realite c'est que la POCHE EST TROUEE... Mais on a choisi a circule la circulaire 32.20 relative aux prenoms....

Chanson Dedier au PCM (pauvre citoyen marocain) ....... Avec amour et YA RABI SALAMA

http://www.youtube.com/watch?v=IrHANX2ggTI

QUE DIEU PROTEGE LABLADE-TAMAZIGHTE
mala 1
Auteur : coleredu59
Date : le 26 avril 2013 à 18h19
un peu trop facile de faire porter le chapeau au PJD !
IL FAUT ALLER CHERCHER CHEZ SES PREDECESSEURS ! QUE POURRAIT VENDRE LE MAROC POUR OBTENIR DES LIQUIDITES et D EVITER AU MAROC DEMPRUNTER CHEZ LES PREDATEURS ET ENNEMIES DU MAROC ..
MAIS OU SONT DONC PASSE LES RECETTES GENEREES PAR LE TOURISME , DES EXPORTATIONS DE LA PËCHE , DU PHOSPHATE ? DES PRODUITS AGRICOLE ? des devises envoyées par les rme , ETC????
LE MAROC A TIL VECU AU DESSUS DE SES MOYENS ??? UNE EDUCATION NATIONALE EN FAILLITE ET LA SANTE N EN PARLONS PAS !!!




Sortir vainqueur d'une défaite?
Auteur : phenix93
Date : le 25 avril 2013 à 22h45
Je pense qu'on l'a mit dans ce poste là pour le plomber et le décridibiliser aux yeux des marocain(e)s ont savaient pertinement que les comptes été dans le rouge mais on va lui faire porter le chapeau et lui imputer toute la responsabilité.
Cela ne fait même pas 2 ans qu'il est au pouvoir et ses problèmes de finance existe depuis bien longtemps mais on gardé le silence.
Le MAROC ne négocie rien ce sont les européens ainsi que les américains (les occidentaux de manière générale) qui impose leurs règles du jeu et le maroc ne fait que de les subir.
On est toujours dans la colonisation mais avec une pseudo indépendance.
Le MAROC ne prendra son salut uniquement ou le jour ou il s'émancipera de ses geoliers.

Il ne pouvait certainement pas sortir vainqueur d'une défaite programmée à l'avance
.
Je pense qu'il était consciens du piège mais l'ivresse du pouvoir et des voyages en première classe ainsi qu'en berline luxueuse l'ont aveuglé
.
Il aurait du se retirer dès qu'il a vu que finalement il n'avait pas les cartes en main et qu'il ne pouvait pas distribuer la donne.

Dernière modification le 25/04/2013 22:48
Attendre pour une évaluation plus fiable
Auteur : berhoc
Date : le 25 avril 2013 à 18h55
La meilleure des choses est d'attendre car on avait (toujours) prédit la catastrophe au Maroc et puis une fois l'échéance arrivée hop, ce n'est plus aussi grave que nous l'avions prévu !

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