La jeunesse marocaine devient de plus en plus violente. C’est une réalité qu’on ne peut plus nier. Pourtant, on peut bien y trouver des solutions, après l’avoir bien étudiée. C’est ce à quoi se livre Fatima Mernissi dans son ouvrage «Réflexions sur la violence des jeunes».
Contrairement aux affirmations des lecteurs hâtifs et des extrémistes, Fatima Mernissi n’a jamais été contre l’Islam. Au contraire, elle s’est battue et s’est décidée à mettre au clair l’héritage culturel islamique, qui a offert à la femme une place rayonnante, afin que la culture de l’esclavage féminin ne domine ni au Maroc ni dans le reste du monde islamique.
La thématique de l’ouverture à l’autre est un fil rouge dans l’œuvre de Fatima Mernissi, grande sociologue, écrivaine, penseuse et agitatrice d’idées nouvelles. Elle a examiné la problématique dans la plupart de ses travaux, notamment dans Rêves de femmes, La Peur-modernité, et Le harem et l’Occident.
Le magazine Arabian Business vient de publier son classement annuel des 100 femmes arabes les plus puissantes. Parmi elles, figurent trois Marocaines.