La mobilisation ne faiblit pas chez les jeunes du Mouvement du 20 février. Au contraire, le mouvement s’élargit et appelle à une grande manifestation le 20 de ce mois de mars. Mais des différences de vues des tendances qui le composent commencent à entamer sa cohésion.
Une cinquantaine de manifestants à Paris, une vingtaine à Lyon, hier, le premier mars, la journée sans immigrés n’a pas connu le même succès que l’an dernier, lors de sa première édition. Le collectif organisateur réfléchit à présent à de nouvelles formes de mobilisation.
Les manifestations que connaît le Maroc depuis le 20 février sont loin de faire l’unanimité. Au niveau des couches populaires comme chez les acteurs associatifs engagés, les opposants au mouvement du 20 février ne manquent pas. Réda Taoujni, président de l’Association du Sahara Marocain (ASM) fait partie de ceux qui tirent à boulets rouges sur ces mouvements de protestation. Interview.
Le Maroc était jusque-là épargné par la vague des contestations en cours dans le monde arabe. Une exception à laquelle les manifestations du 20 février sont venues mettre fin. Mais aux différentes marches, ont succédé des scènes de casses et de pillages dans pas moins de sept villes. D'autres manifestations sont pourtant prévues, d’où l’intérêt de s’interroger sur comment les
L’appel à manifester ce dimanche 20 février a trouvé un écho favorable dans plusieurs villes du Royaume, malgré la tentative de manipulation de la part des médias officiels hier qui parlait d'une annulation pure et simple. Plusieurs vidéos permettent de constater que le mouvement a été réellement suivi par les populations…
L’information a été confirmée ce samedi, Miloud Chaâbi, l’un des plus importants hommes d’affaire au Maroc, vient d’annoncer sa participation à la manifestation de demain à Rabat, avec son fils Faouzi Chaâbi. Le député à la chambre des représentants et président du Conseil de l'arrondissement de Souissi à Rabat a accepté de répondre, avec beaucoup de franchise comme
A la veille des manifestations prévues dans diverses villes du Maroc ce dimanche 20 février 2011, les chaines marocaines semblent étrangement indifférentes aux évènements. Aucune allusion n’apparait dans les journaux télévisés, même aux heures de grande écoute. Les journalistes marocains semblent pourtant se mobiliser pour la libre circulation de l’information.
Invité sur le plateau de France 24, Moulay Hicham, le cousin du roi Mohammed VI, a dit soutenir le mouvement des jeunes du 20 février comme tout mouvement démocratique non-violent et tolérant. A terme, une transition vers une monarchie parlementaire sera nécessaire au Maroc, selon le prince, qui nie cependant toute ambition politique personnelle.
Elles font le buzz sur Facebook, les internautes notamment sur Yabiladi.com, en discutent sans relâche, et les médias internationaux en parlent. Au moment où les yeux sont rivés sur le monde arabe, des annonces de manifestations au Maroc prennent énormément d'importance. Mais l'engouement pourrait bien se révéler être artificiel. Car entre membres d'un groupe Facebook, nombre d'inscrits dans un événement Facebook, et le