France 24 est à nouveau dans le viseur des autorités marocaines. En cause, des images d'émeutes au Vénézuela localisées à tort à Al Hoceima au Maroc.
Al Hoceima, Imzouren, Ajdir, Bni Bouayech,…Partout, où nous nous sommes rendus dans la province d’Al Hoceima trois constantes : Primo, des chantiers de travaux publics lancés à la hâte. Deuxio, une omniprésence policière provocante. Tertio, une atteinte systématique et organisée au droit de manifestation pacifique.
Le Hirak secoue la ville d’Al Hoceima et la région du Rif depuis plus de sept mois. Suite à des heurts lors d’un rassemblement le 26 mai dernier, plusieurs activistes ont été interpellés puis condamnés cette semaine à des peines de prison ferme. Leurs condamnations font polémique. Détails.
Le mouvement de contestation Hirak du Rif a dépassé les frontières. De nombreux Marocains résidant à l’étranger sortent dans les rues pour manifester en soutien aux Rifains. Le vendredi dernier, à Amsterdam, un imam a récité un prêche condamnant les protestations dans les rues néerlandaises, suscitant une vive polémique au sein de la communauté marocaine.
Sous la houlette du ministre de l’Intérieur, les six partis de la majorité ont joué hier soir une même partition contre les «dérives» de la vague de protestations qui secoue depuis des mois Al Hoceima. Aucune fausse note n’y a été relevée.