Peu de données chiffrées et de terrain donnent une idée précise sur les violences que subissent les femmes via les technologies de l’information et de la communication. En espérant combler ce vide, une étude associative a dressé des premiers constats, soulevant les inquiétudes sur la banalisation de cette forme d’abus qui restent souvent impunis.
Hanane, une femme trentenaire vivant à Rabat, a été violée et torturée à mort en juin dernier. Les sévices qui lui ont été infligés ont été filmés et la vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux dernièrement, lesquels sont devenus malgré eux les caisses de résonance de ces drames.
L’affaire du viol et de la torture de Hanane jusqu’à la mort, au cœur de la capitale, a ému de nombreux Marocain(e)s et provoque la colère d’associations qui dénoncent un scandale «dans l’indifférence générale».