Abdul Adhim Kamouss, un prédicateur marocain vivant en Allemagne, fait l’objet de nombreuses controverses. Adulé par une partie de la communuaté musulmane en raison de ses positions contre l’"Etat Islamique" et l'islam radical, l’imam est aussi l’une des cibles préféres des médias allemands qui l’accusent de «jouer un double jeu». Cet ancien étudiant en Génie électrique suscite en tout cas
Cela ne faisait que cinq mois qu’il officiait comme imam à la nouvelle mosquée de La Bocca, à Cannes, dans le sud-est de la France. Saïd Nait Ouaziz vient pourtant d’être licencié il y a une dizaine de jours de ses fonctions. En cause, un prêche «enflammé» prononcé en août dernier, jugé trop politique par les dirigeants de la mosquée et une partie des fidèles.
A peine âgée de 18 ans, Layla avait découvert son homosexualité. Ses parents ne pouvant accepter son orientation sexuelle, ont préféré la croire possédée par le démon.
Pour les imams et les prédicateurs, la politique est déclaré non grata. Le ministre de tutelle explique cette interdiction par le statut un peu spécial des religieux par rapport au reste des Marocains. Selon ses dires, ils sont placés sous la bienveillance du commandeur des croyants, le garant de leurs droits.
Les attentats du 16 mai 2003 ont montré les limites du discours officiel religieux. En mai 2004, le roi Mohammed VI donnait le premier coup de pioche de la réforme de ce champ. Depuis, les initiatives se sont succédées afin de le moderniser sans pour autant s'attaquer frontalement aux autres facettes de l’islamisme au Maroc (PJD, Al Adl wal Ihsane, salafistes-wahabites) capables de livrer concurrence à l’islam de l’Etat. C'est dans ce
L’Etat n’est pas le seul encadrant religieux des MRE, surtout pendant le Ramadan. Al Adl Wal Ihsane, Mouvement unicité et réforme et Tabligh dépêchent leurs disciples pour réaliser la même mission. Une autre bataille dans la guerre d’influence que se livre ces protagonistes.