Quatre nouvelles saisonnières marocaines, partie cette année pour la récolte de fraise dans les champs de Huelva ont dénoncé à leur tour les conditions de travail et les abus dont elles auraient été victimes de la part de leur employeur. Ces nouvelles plaintes rappellent le cas des dix saisonnières marocaines qui ont dénoncé les même abus en 2018, en plus d’agressions sexuelles présumées.
La justice espagnole est revenue sur le classement provisoire des plaintes pour agressions sexuelles dont auraient été victimes des saisonnières marocaines. Une première victoire dont se réjouit leur avocate, qui dénonçait le fait que ses clientes n’aient à aucun moment été entendues par les juges.
Les violences faites aux femmes sont multiples et visent plusieurs catégories socio-professionnelles. Au Maroc, elles sont plus de la moitié à avoir été victimes de violences et seule une minorité ose dénoncer leurs agresseurs.
Il y a plus d'un an, des saisonnières marocaines ont osé dénoncer les agressions sexuelles dont elles auraient été victimes. Toujours en Espagne, pour suivre le déroulement du procès, elles reviennent pour Yabiladi sur un point du dossier concernant des entremetteuses parmi elles.
La justice espagnole a de nouveau donné raison aux employeurs des saisonnières marocaines, victimes présumées d’agressions sexuelles et qui dénonçaient les conditions de travail dans les champs de fraises de Huelva. L’avocate des saisonnières voit de nombreux dysfonctionnements et fustige les irrégularités des procès.
Victimes présumées d’agressions sexuelles, les dix saisonnières marocaines sont confrontées à un nouveau problème : leurs familles.
A l’occasion de la Journée internationale de la femme, le Haut-commissariat au plan publie ce vendredi une note spéciale sur la situation de la femme marocaine. Le point sur les principaux indicateurs.