Si le roi Mohammed VI ne s’est pas rendu à Abuja (Nigeria) pour assister au sommet de la CEDEAO, les présidents mauritanien et tunisien s’y trouvent déjà. Mohamed Ould Abdelaziz veut récupérer le siège que son pays avait délaissé en 2000. Béji Caïd Essebsi, lui, entend glaner dans le capitale le titre de membre observateur de l’organisation ouest-africaine.
Les ministres des Affaires étrangères des Etats arabes se sont rencontrés samedi, lors d’une réunion extraordinaire au Caire. Ils appellent les Etats-Unis à revenir sur leur décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, estimant que cette action est une violation du droit international.
Le ministre des Affaires étrangères affirme que le Maroc «n’est pas gêné» par la présence d’une délégation du Polisario au sommet UA-UE. Nasser Bourita a précisé, dans une interview accordée à EFE, que la réunion d'Abidjan se conclura sans la signature par les participants de documents. Une manière de minimiser l'importance de la présence du Front au sommet des deux
«Le Maroc est pour une transition pacifique au Zimbabwe», déclare Nasser Bourita à une chaîne chinoise. Le royaume est ainsi en phase avec les revendications des Zimbabwéens qui sont d’ailleurs descendus en masse ce samedi à Harare pour réclamer le départ de Robert Mugabe, au pouvoir depuis 37 ans.
Le timing de la visite de Nasser Bourita en Chine n’est pas sans soulever des interrogations sur l’état actuel des relations entre Rabat et Washington, alors que se tient, ce vendredi dans la capitale américaine, une réunion ministérielle entre l’Afrique et les Etats-Unis sur le terrorisme, le commerce et la bonne gouvernance.