Ce jeudi l’Assemblée générale des Nations Unies a condamné le changement des statuts d’Al Qods décidé par Trump. Une victoire qui pourtant à un goût amer avec un nombre d'abstentionnistes relativement important. Le ton menaçant de l’administration américaine n'y est pas étranger.
Le 11 décembre, la Chambre des représentants tenait une session extraordinaire, avec un seul point à l’ordre du jour : protester contre la décision de Trump de reconnaitre Al Qods capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade de son pays. Quelques jours plus tard, les députés veulent corriger le communiqué publié à l’issue de cette réunion. Explications.
Directeur du Africa Regional Media Hub*, Brian T. Neubert travaille depuis 18 ans pour la diplomatie américaine. Porte-parole de langue française au Département d’Etat, il est chargé de relayer la politique étrangère des Etats-Unis dans le continent africain. Dans cet entretien avec Yabiladi, il revient sur la surprenante décision de Donald Trump, qui a annoncé hier le transfert de son ambassade en Israël à
Hammad El Kabbadj n’en finit pas de régler ses comptes avec l’Arabie saoudite. Cette fois il s’en prend aux religieux de ce pays qui ont accepté de mettre sous le boisseau leur rigorisme sous la pression du «cheikh réformateur Trump», a-t-il déploré sur sa page Facebook.
Cela fait presque neuf mois que Donald Trump est président des Etats-Unis. Cela fait également neuf mois que l’imposante représentation diplomatique des Etats-Unis au Maroc est sans ambassadeur. Un poste vacant depuis le départ en janvier de Dwight Bush, d’autant que Trump a déjà nommé en juin un nouvel ambassadeur à Alger.
La MINURSO a été affectée par la baisse de la contribution de l’administration Trump dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU. Le projet d’achat d’un nouvel hélicoptère est passé à la trappe alors que les soldats de la mission font face à des menaces terroristes.
Le quotidien Al Quds Al Arabi annonce avec une extrême précaution une possible visite de Guterres au Maroc et à Tindouf. Sauf que sur ce dossier le Portugais, comme ses prédécesseurs, est obligé d’attendre l’autorisation de l’administration de Donald Trump avant de prendre des initiatives.