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Grand Angle

El Kabbadj dénonce le silence des religieux saoudiens face à la décision de Salman autorisant les femmes à conduire des voitures

Hammad El Kabbadj n’en finit pas de régler ses comptes avec l’Arabie saoudite. Cette fois il s’en prend aux religieux de ce pays qui ont accepté de mettre sous le boisseau leur rigorisme sous la pression du «cheikh réformateur Trump», a-t-il déploré sur sa page Facebook.

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Nouvelle sortie médiatique du salafiste Hammad El Kabbadj contre le régime wahhabite en Arabie saoudite. Après avoir vivement dénoncé la vague d’interpellations d’oulémas, ce membre du PJD et de sa matrice le MUR revient à la charge. Actualité oblige, cette fois il a commenté la décision du roi Salmane autorisant les femmes à conduire leurs voitures.

Certes il s’est bien gardé de critiquer le décret royal, sa rupture avec les Saoudiens n’a pas encore atteint ce seuil critique, mais il a décoché des flèches en direction des religieux du pays. Les gardiens d’une conception rigoriste de l’islam étaient, pour rappel, de farouches opposants à voir les femmes sur les routes au volant de leurs véhicules.

El Kabbadj est convaincu du rôle «du cheikh réformateur Trump»

Hammad, qui a saisi l’occasion pour s’auto-proclamer défenseur des droits des femmes, s’est remémoré une discussion à ce sujet en 2005 avec un religieux très proche du régime. Le PJDiste écrit avoir suggéré à son interlocuteur de desserrer un peu l’étau sur les femmes, arguant qu’il vaudrait mieux que ce genre d’initiative soit l’œuvre des conservateurs que des libéraux laïcs. Une requête sèchement rejeté en son temps par le Saoudien, se rappelle El Kabbadj.

Aujourd’hui les choses ont radicalement changé. Ces chioukhs wahhabites observent le silence acceptant de «réviser leur rigorisme sur ordre du cheikh réformateur Trump», a déploré Hammad.

Au passage, il s’est permis de comparer la véhémence avec laquelle ces mêmes religieux avaient déclaré la guerre contre la confrérie des Frères musulmans au point de considérer ses membres «apostats» et les éloges avec lesquels ils couvrent la politique américaine. 

Une allusion aux propos de l’imam du Masjid Al Haram à la Mecque. Le 18 septembre à New York, Abderrahmane Al Soudaiss a déclaré à l’occasion d’un congrès parrainé par le roi Salman que «les États-Unis et l’Arabie Saoudite représentent deux pôles d’influence dominants dans le monde».

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