Au grand dam de l’Algérie et du Polisario, l’administration Biden vient de réaffirmer la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, reléguant aux oubliettes la version du «tweet» de Donald Trump, véhiculée par Alger et le mouvement séparatiste.
Une année après la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et la reprise de ses relations diplomatiques avec Israël, le Maroc peut se satisfaire d'être sorti du statut quo.
Les Espagnols sont visiblement convaincus qu’«il y a un Maroc avant la reconnaissance américaine de sa souveraineté sur le Sahara et un autre, après». C’est le constat d’un rapport publié par un think-tank espagnol.
A Rabat, le secrétaire d'État adjoint par intérim aux Affaires du Proche-Orient, Joey Hood, est resté fidèle à la ligne adoptée par l’administration Biden sur la question du Sahara, à savoir : éviter de se prononcer publiquement sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara.