Assistons-nous à une baisse de popularité de Benkirane ? Le PJD a perdu deux sièges au scrutin partiel du 24 avril. A une année de l’échéance des élections communales, le parti de la Lampe est appelé à tirer les leçons de ces deux défaites.
Une délégation israélienne a participé, à Tanger, à une réunion des élus de la région euro-méditerranéenne, en présence de deux ministres du gouvernement Benkirane. Un événement qui n’a pas attiré sur lui la foudre des antis-normalisation.
Fouad Ali El Himma calcule bien ses apparitions publiques. Ces absences prolongées alimentent la polémique jusqu'à faire croire à certains titres de presse qu'il était tombé en disgrâce. Comme pour faire taire les rumeurs, le voilà aux côtés du roi Mohammed VI en voyage officiel au Mali.
Abdelilah Benkirane tente de remonter le moral de ses troupes visiblement affectées. Il faut dire qu’elles ont été malmenées ces derniers temps suite à la nouvelle l’alliance anti PJD entre l'Itsqlal, l'USFP, le PAM et l'UC et aux conséquences des mesures prises par le gouvernement sur la popularité du parti de la Lampe.
A une année et quelques mois du premier test électoral (Communales de 2015), quatre partis de l'opposition (PI, PAM, USFP et UC) se sont réunis afin d'accorder leurs violons en vue de cette échéance. Après la courte expérience du G8, la scène politique pourrait connaître la naissance du G4, destiné encore une fois à barrer la route au PJD.
En l’absence de réactions de la part des représentants de l’islam officiel au Maroc, Conseil supérieur des oulémas, ministère des Affaires islamiques ou la Ligue Mohammadia des oulémas, condamnant les fatwas excommunicatrices prononcées par des religieux abonnés à Youtube, le groupe des députés du PAM a déposé une proposition de loi incriminant ces dérapages verbaux.
Les violeurs des filles auront à répondre de leurs forfaits devant la justice. L’«immunité» que leur accorde la loi marocaine en se mariant avec leur victime est sur le point d’être annulée. Une commission au parlement vient d’adopter une proposition de loi présentée par le PAM annulant cette protection. Une victoire mais la guerre n’est pas encore gagnée.
A l’occasion de la tenue du conseil national du PJD, les 28 et 29 décembre à Salé, le chef du gouvernement avait révélé que le ministre de la Santé était menacé par les lobbys de la profession, hostiles, selon lui, à la politique de diminution des prix des médicaments. L’incident qui s’est produit, aujourd'hui à la Chambre des représentants accorde davantage de crédit aux