Le cumul des mandats agace certains hommes politiques marocains. Ali Belhaj, le secrétaire général adjoint du Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM) et président de la région de l'Oriental, a fait savoir sur le réseau social Facebook qu’il était opposé au cumul des mandats pour les élus.
Belhaj souhaite ainsi que le Maroc adopte une législation en ce sens à l’instar de nombreux pays européens. «La France, qui était elle-même très en retard par rapport à la plupart des pays européens, se dirige vers la suppression de la possibilité de cumuler des mandats. Le Maroc reste totalement hermétique, et continue à donner la possibilité aux élus de cumuler les mandats électoraux», explique-t-il.
«L’expérience que j'ai des mandats publics me laisse penser qu'il est impossible de cumuler et être efficace. Un député ne peut pas être en même temps président de commune !», ajoute-t-il. Selon Belhaj, l'interdiction du cumul des mandats pourrait non seulement libérer un grand nombre de postes, mais aussi «apportera un grand bol d’air frais dans la vie publique et permettra de lutter contre l'absentéisme parlementaire».