A partir de ce lundi et jusqu’au vendredi, les enseignants et les administrations de l’éducation nationale observent une grève, accompagnée d’une série de marches et de sit-in. L’appel a été lancé par trois centrales syndicales, rappelant que la promotion des professeurs diplômés n’a toujours pas eu lieu.
Contrairement à la grève du 23 septembre, celle du 29 octobre, à l’appel de l’UMT, CDT et FDT, est majoritairement suivie dans la fonction publique et le privé, notamment les banques et le transport à l’exception des taxis. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas encore réagi au débrayage. En revanche, les syndicats affirment que la moyenne nationale de participation a atteint 83,7%.
Al Adl wal Ihsane a décidé de participer à la grève du mercredi 29 octobre. Déjà à la mi-septembre, AWI s’était prononcé contre la politique des réformes des caisses retraites, proposée par le gouvernement Benkirane. Ces derniers jours, AWI a été approchée par les syndicats en vue de garantir sa présence au débrayage du 29. Certains PJDistes, quant à eux, ont
En rangs dispersés, trois syndicats tentent de s’opposer à la réforme gouvernementale des caisses de retraite. Une sortie qui a peu de chance de fléchir le ferme engagement de Benkirane de commencer son plan de redressement financier dès 2015.
Le chef de gouvernement ordonne à la direction d’Al Oula de suspendre la diffusion des «Droits d’informer» des conseillers. C’est la réaction de Benkirane à l’intervention, le 31 décembre dernier, du groupe fédéral condamnant la blague raciste d’Abou Zaid.
Dans moins de 48 heures, le monde entier célèbrera la fête du travail. Au Maroc, les syndicats organisent habituellement des manifestations qui s'annoncent très tendues cette année. Une fois de plus, le gouvernement Benkirane est mis en cause.