Les propos de Moulay Hafid Elalamy, saisi par des élus du RNI-UC au sujet des bus que Casablanca compte importer depuis la Turquie a relancé la polémique née au lendemain de la visite du ministre dans l’usine d’Irizar qui produira 200 nouveaux véhicules. Les élus de la Colombe et de la Lampe s’écharpent depuis quelques mois sur la gestion de ce dossier.
La grève des employés de M’dina Bus cette semaine se mêle à l’annonce du départ de l’entreprise fin octobre et l’arrivée d’Alsa en tant que nouveau gestionnaire. Mais la gestion catastrophique de ce dossier pourra coûter cher, d’autant plus que les Casablancais continueront probablement d’emprunter des bus vieux de plusieurs années jusqu’à nouvel ordre.
Casablanca n’aura finalement pas son métro aérien. Après des mois d’études, le Conseil de la ville a tranché : le projet est trop coûteux et sa réalisation complexe. Des bus à haut niveau de service, mais aussi quatre nouvelles lignes de tramway vont se substituer au métro aérien.