Les services de Dwight Bush jouent les sapeurs-pompiers. Le mercredi, ils disaient accorder une importance à «l’excellente coopération» avec le ministère de l’Intérieur. Et ce vendredi, ils reconnaissent en off qu'une «erreur» s'est glissée dans le rapport du Département d’Etat sur les droits de l’Homme au Maroc, se rapportant au cas du journaliste Hamid Mahdaoui.
Quelques semaines après la sortie de son livre, Zakaria Moumni revient à la charge. Bénéficiant désormais de la nationalité française, le sportif a déchiré son passeport marocain en direct sur le plateau de TV5.
Les services de Hammouchi nient toute volonté de restreindre la vente de boissons alcoolisées. La DGSN souligne en revanche, son engagement à faire respecter la loi. Au Maroc, l’horaire de vente de ces produits est soumis à une réglementation qui n’est souvent pas respectée.
Le phénomène du «Tcharmil» est de retour dans plusieurs villes marocaines. Des groupes de jeunes mènent depuis quelques jours des attaques rapides contre des passants. Contrairement au contexte qui prévalait l’année dernière, cette insécurité ne semble pas inquiéter outre mesure les médias.
La direction générale de la surveillance du territoire élargit ses prérogatives. Elle ajoute la surveillance des locaux de la DGED et des palais à ses attributions. Une mission qui était du ressort de la gendarmerie royale.
Les sécuritaires du royaume devraient consentir au rituel du passage devant des commissions du parlement, suite à l'insistance des élus. Mais sera-t-elle suivie par un contrôle des activités de ces administrations comme cela est en vigueur dans d’autres pays ?
La réplique de Rabat à l’article de l’Obs consacré à Abdellatif Hammouchi n’a pas tardé. Pour l’équipe d’avocats qui assure la défense de l’Etat marocain, le patron de la DGST n’aurait pas pris part aux travaux de la réunion des ministres de l’Intérieur du G4, le 20 février 2014 à Paris. Ils disent avoir des preuves attestant leurs dires.