Modèle régional et même international en matière de lutte contre le terrorisme, le Maroc doit cependant faire face au rapatriement de plusieurs de ses citoyens partis rejoindre les rangs de Daech. Bien qu’efficace, l’approche marocaine reste limitée à quelques champs d’actions et ne devrait pas détourner l’attention sur la nécessité de répondre à des préoccupations plus larges.
Près de 300 ressortissants marocains, dont des femmes et leurs enfants, sont bloqués dans des camps arabo-kurdes en Syrie depuis plusieurs mois. Certains d’entre eux encourent désormais la peine de mort pour leur appartenance à Daesh, à l’approche d’un éventuel transfert aux autorités irakiennes.
Un festival en Irak a accordé, cette semaine, son prix du «meilleur film documentaire» à une œuvre qui traite de la question du Sahara occidental. De quoi irriter l’ambassade irakienne à Rabat et la diplomatie marocaine.