Depuis trois ans, les consulats du Maroc en Turquie refusent de remettre des papiers prouvant l'identité d'enfants nés dans des foyers de tension en Syrie ou en Turquie, devant servir pour les rapatrier vers le Royaume, selon leurs mères qui dénoncent les conditions difficiles où elles vivent.
Si le rapatriement des enfants et des femmes marocains constitue une priorité, l’Etat doit aussi se pencher sur la problématique de l’intégration à plusieurs dimensions, dont l’aspect sécuritaire, plaident le président et le rapporteur de la mission parlementaire exploratoire temporaire.
Rares sont les épisodes de désapprobation exprimée par l'opposition au Maroc des décisions royales relevant de la politique étrangère. Les protestations estudiantines de février 1979 contre la présence du shah d’Iran au Maroc et la grande marche de Rabat de février 1991 condamnant les bombardements de la coalition internationale en Irak, sont deux moments phares d'une divergence de vues entre les deux parties.
Les enfants et femmes marocains en Syrie et en Irak sont au coeur d'un bras de fer entre le PAM et l'USFP au Parlement.
Des jeunes Irakiens ont peint un quartier dans la ville de Mossoul, déchirée par la guerre pendant des années. Ils ont ainsi opté pour des couleurs similaires à celles des ruelles de la ville marocaine de Chefchaouen.