Né en Perse, Abou Nawas révolutionna la poésie arabe qu’il marqua à jamais à travers ses poèmes bachiques et la qualité de son verbe, le rendant proche des califes abbassides. Sa poésie chantait sans complexe son attirance homosexuelle.
Dit Al-Razi en arabe, né Razi en Perse, celui que les Occidentaux nommèrent Rhazes fut considéré comme l’un des plus importants médecins de la civilisation islamique. Il vulgarisa notamment les usages médicaux de l’alcool ou encore l’expérimentation de médicaments sur les animaux.
Abu-al-Ala al-Maari marqua la poésie arabe à jamais, brisant toutes les contraintes que pouvait constituer sa cécité qu’il eut à l’âge de quatre ans. Son anti-procréationnisme lui fit refuser la vie conjugale, lui qui préféra mourir en retrait des gens.
Al-Khawarizmi resta l’un des plus célèbres et des plus grands savants musulmans, pour son apport scientifique et ses grandes réalisations en mathématiques. En effet, c’est à lui que revient les progrès notables en matière d’algèbre et de calculs, notamment le système de numération jusqu’à 9, auquel il intégrera le 0.
Considéré comme l’un des plus grands poètes du monde arabe, Al-Moutanabi était connu pour son talent de l’éloge en poésie, louant les gloires des hommes de pouvoir les plus offrants, qui l’accueillaient dans leur cour. Cependant, ce sont poésies qui lui coûtèrent la vie.
A la fin du XIXe siècle, le paléontologue britannique Charles Darwin s’est fait connaître par sa théorie de l’évolution. Mais à y voir de plus près, c’est un érudit musulman qui l’aurait conçue en Mésopotamie, 1000 ans plus tôt.
En août 1990, Saddam Hussein ordonne à son armée d’envahir le Koweït, créant ainsi une crise qui donnera lieu à la Deuxième guerre du Golfe. Une période durant laquelle le roi Hassan II restera mobilisé pour mettre fin aux différends de la nation arabe.