Prévue le 15 mars dernier sous l’égide de l’Université internationale de Rabat (UIR), une conférence intitulée «Les droits des Femmes : Progrès et Perspectives» n’aura finalement pas eu lieu en présence du journaliste Ali Lmrabet. Le concerné dénonce «une censure», l’université s’en défend.
Le Code de la famille a été réformé en 2004, mais ce processus n’a pas permis d’éradiquer des pratiques contraires aux principes de l’égalité et de la protection des femmes. Le dernier bilan de l’ADFM en la matière adopte un ton pessimiste.
Adoptée en février dernier par le Parlement, la loi relative à la lutte contre la violence faite aux femmes entrera en vigueur dans quelques jours. Ce texte laisse les militantes féministes sceptiques quant à son efficacité. C’est pourquoi, elles envisagent de continuer leur plaidoyer pour faire changer ce dispositif.
Depuis quelques jours, une campagne sur les réseaux sociaux appelle les hommes à empêcher ‘leurs’ femmes de sortir en «tenues indécentes», ou de porter des maillots sur les plages. Sous le hashtag كن_رجلا# (sois un homme), l’initiative traduit nombre de problématiques sociétales et politiques.