L’Union africaine tiendra en novembre un sommet extraordinaire consacré à la réforme du modèle de fonctionnement de l’organisation continentale. Inquiet, le Polisario a déjà mis en garde contre les tentatives marocaines de porter atteinte à l’Acte constitutif de l’Union.
Le Maroc a claqué la porte d’une nouvelle réunion de la TICAD, organisée au Japon. Le pays hôte s’est montré incapable de chasser une délégation du Polisario. Et pourtant l’année dernière, le chef de la diplomatie japonais avait promis à son homologue marocain de réparer l’erreur de la participation de membres du Front à Maputo.
Dans le règlement de la question du Sahara, le Maroc s’est toujours refusé d’accorder le moindre rôle au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Pourtant, après l’adhésion à ladite instance, en mars dernier, des diplomates marocains ont pris part à une mission de médiation de ce même CPS en Guinée-Bissau.
Dans une répartition des rôles bien ordonnée, Sidi Mohamed Ould Maham, l’une des voix officielles en Mauritanie, a vivement critiqué l’absence du roi Mohammed VI au sommet de l’Union africaine à Nouakchott.
Le retour du bureau de l’Union africaine au sein de la MINURSO est la principale concession faite par le Maroc au 31e sommet de l’Union africaine. Un retour qui pourrait baliser la voie à d’autres instances de l’UA pour effectuer des missions au Sahara.
Face à l’absence du roi Mohammed VI au sommet de l’Union africaine, le chef de l’Etat mauritanien a riposté en déroulant le tapis rouge à Brahim Ghali, tout en se faisant l’avocat du Polisario sur la chaîne France 24.