C’est bien connu : il ne fait pas bon chercher un bien immobilier en France, lorsqu’on porte un patronyme à consonance maghrébine ou africaine. Une réalité qui vient à nouveau d’être confirmée par deux études d’une «ampleur inédite».
Zineb Agzit, une étudiante marocaine inscrite à l’université Panthéon-Assas, à Paris, s’est vu refuser un logement à la Fondation Maison du Maroc, dans le 14e arrondissement. Le responsable de l’établissement pointe des documents dont la signature n’a pas été authentifiée, justifiant ainsi son refus.
Le principal objectif des amicales d’habitat est de permettre à leurs adhérents d’acquérir une propriété à un coût moindre par rapport aux tarifs appliqués par la promotion immobilière. De quoi séduire les Marocains d'ici et d'ailleurs.
Le gouvernement El Othmani prévoit la construction de 800 000 logements en 5 ans contre 500 000 entre 2010 et 2015. Une accélération qui vise à résorber le déficit de logement notamment auprès des classes modestes. Détails.
Si vous avez un nom à consonance maghrébine, vous avez trois fois moins de chances de recevoir des réponses positives a votre demande de logement à Paris. C’est ce qui ressort d’une étude effectuée par le CNRS. Détails.
Pas assez Français, trop étranger ; les raisons qui se cachent derrière le refus d’un propriétaire de louer son bien à un Français d’origine étrangère, parfois dissimulées derrière des motifs peu crédibles, n’en restent pas moins illégales et non réglementaires, rappelle Jean Fouin, de la Ligue des droits de l’Homme.
La situation des chibanis à Gennevilliers revient au devant de la scène dans les médias sociaux ces derniers mois. Le collectif de solidarité locale fait actuellement la tournée des foyers de résidence de ces vieux retraités majoritairement marocains dont la situation sociale s’empire au fil des années. Tout cela sera dénoncé lors d’une manifestation prévue le 27 mai prochain. Nasser Lajili, conseiller
Vers la fin du premier semestre 2014, les signaux d’une éventuelle crise du secteur immobilier étaient déjà perceptibles. L’on aurait espéré que l’année se termine sur une meilleure note, mais non. Les mises en chantier – tous segments confondus - ont encore chuté pour la troisième année consécutive et les achèvements de chantiers ne sont pas mieux lotis.